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Gilles Candar
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Guerre et paix dans le monde du XIXe au XXIe siècle
Gilles Candar, Rémy Pech, Collectif
- Privat
- 26 Septembre 2024
- 9782708902787
En ce moment précis où les institutions interétatiques multilatérales peinent à défendre la paix, en Ukraine comme au Proche Orient, une réflexion, organisée par un collectif d'historiens, de politologues et de journalistes - dont Pierre Challier, grand reporter à La Dépêche - replace les conflits dans leur contexte historique et examiner, à la lumière de Jean Jaurès, les chances de la paix. Ils tentent d'analyser l'antagonisme de la guerre et de la paix et de ses prolongements aujourd'hui et éclairent les conflits en cours en confrontant leurs expériences directes des conflits.
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Pourquoi la gauche ? de la Commune à nos jours
Gilles Candar
- PUF
- Questions Republicaines
- 23 Février 2022
- 9782130829638
Le livre se veut d'abord un rapide rappel historique donnant les éléments essentiels afin de connaître et de suivre les grandes lignes d'intervention politique de la gauche dans l'histoire du pays depuis la proclamation de la République en 1870 et la Commune de Paris. Il étudie les tensions entre aspirations de rupture révolutionnaire et celles de construction et de coopération républicaine. Il cherche à établir leurs contradictions et leurs complémentarités, afin de procéder à un premier état des lieux et des éventuels « succès » ou « échecs » de la ou des gauches françaises. Il souhaite ainsi saisir au mieux l'originalité de la gauche française, autour du projet vaste et aux définitions multiples longtemps résumé par l'expression de « République sociale » afin de déboucher sur une analyse de ses difficultés comme des possibilités actuelles d'intervention.
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Figure majeure de l'histoire française et européenne, personnage central de la République et du socialisme, premier mort de la Grande Guerre par son assassinat le 31 juillet 1914, héros du Panthéon depuis 1924, Jean Jaurès (1859-1914) ne bénéficie pourtant pas d'une biographie à la hauteur de sa place dans l'histoire contemporaine. C'est chose faite aujourd'hui avec l'ouvrage des historiens Gilles Candar et Vincent Duclert, qui orchestre les sources les plus vastes tout en restituant les acquis les plus récents de la recherche.
Se dessine un portrait passionnant de ce brillant normalien, philosophe, professeur, plus jeune député de France, grand orateur et journaliste pénétrant, patriote internationaliste, fondateur du socialisme démocratique, aux avant-postes de la République. Son attention constante à la question sociale l'amène à s'engager dans de très nombreuses luttes ouvrières, paysannes, syndicales, intellectuelles. Ses écrits innombrables témoignent de ce choix de la justice et de la cause de l'humanité.
Ce livre défend une interprétation de l'homme et de son action dans l'étude du combat politique, intellectuel et moral qui entraîna Jaurès tout au long de son existence, et même par-delà sa mort puisque sa mémoire continue d'agir puissamment sur les représentations contemporaines. Jaurès est un symbole pour les sociétés, un emblème à gauche, parfois disputé à droite, une icône aussi pour des générations de militants, un objet d'étude enfin, sans cesse renouvelé.Professeur de chaire supérieure au lycée Montesquieu (Le Mans), président de la Société d'études jaurésiennes, Gilles Candar anime chez Fayard la parution des Oeuvres de Jean Jaurès. Chercheur et enseignant à l'École des hautes études en sciences sociales, inspecteur général de l'Éducation nationale, Vincent Duclert a publié une biographie remarqué d'Alfred Dreyfus (Fayard, 2006). -
Devenir socialiste : le cas Jean Jaurès
Gilles Candar
- Le Bord de l'eau
- 13 Janvier 2015
- 9782356873200
L'oeuvre de Jean Jaurès, on le sait, est considérable : théoricien socialiste et, pour certains, fondateur du socialisme français, dreyfusard, fondateur du journal l'Humanité, ardent défenseur de l'unité des socialistes, parlementaire respecté, tribun exceptionnel, il sut aussi se placer aux côtés des ouvriers dans leurs luttes comme dans leurs oeuvres.
Mais sait-on ce qui a présidé à cet engagement d'une vie ? Pourquoi cet homme, issu de la bourgeoisie modeste, qui avait tout pour mener la vie tranquille d'un digne représentant de la notabilité provinciale est devenu ce théoricien prolixe du socialisme et ce militant infatigable de toutes les luttes de son temps, engagé jusqu'au martyre ?
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Edouard Vaillant (1840-1915), élu de la Commune, est l'un des fondateurs de la SFIO (Section Française de l'Internationale Ouvrière) dont il sera le représentant à la Chambre et le candidat à la présidentielle de 1913.
Il incarne, avec Jaurès et Guesde, le socialisme et joue un rôle essentiel dans la construction de la gauche française du XXe siècle. Il a mis au centre de celle-ci des priorités telles que l'éducation, la laïcité, la protection sociale, le patriotisme ou l'internationalisme.
Cette biographie dépeint la lente construction du parti socialiste unifié et interroge la portée et les limites d'un "socialisme à la française". Elle examine les problèmes généraux et poursuit le débat sur la critique des principes et pratiques fondatrices du socialisme et de la gauche.
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Une Loi Pour les Retraites : Debats Socialistes et Syndicalistes Auto
Gilles Candar, Guy Dreux
- Le Bord de l'eau
- 5 Février 2010
- 9782356870520
La question des retraites ouvrières et paysannes est un des principaux thèmes de propagande et d'action du syndicalisme et des socialistes à la fin du XIXe siècle comme au début du XXe. Elle figure tant au programme du Bloc des gauches victorieux en 1902 qu'à celui du gouvernement Clemenceau formé après les élections de 1906. Elle aboutit à la loi du 5 avril 1910, à la fois pionnière dans la législation sociale mise en place, non sans hésitations, délais et traverses, par la République et incontestable moment de déception pour le prolétariat militant. La loi est combattue aussi bien par la CGT d'orientation « syndicaliste révolutionnaire » que par Jules Guesde et ses amis au sein de la SFIO et à la tribune de la Chambre.
Malgré l'importance de la loi d'avril 1910, on connaît assez peu les très riches débats que cette question provoqua au sein du mouvement ouvrier, aussi bien dans la presse que dans les congrès ou au Palais-Bourbon. Que fallait-il entendre par retraite ? Devait-elle signifier l'arrêt de tout travail ? À quel âge fallait-il la recevoir ? Comment devait-elle être financée ? Qui devait la percevoir ?
Guesde et ses amis (Lafargue, Bracke, Luquet.) et les syndicalistes révolutionnaires (Merrheim, Monatte, Jouhaux.) condamnent un système de capitalisation (ne pouvant servir que les intérêts du capitalisme), le principe même de la cotisation ouvrière (une escroquerie) et le fait que des pensions ne seront versées qu'aux travailleurs de plus de 65 ans (« Non à la retraite pour les morts ! »). En face, Jaurès mais aussi Vaillant, Albert Thomas, Sembat et les syndicalistes réformistes (Niel, Claverie.) soulignent l'importance d'inscrire dans la législation le passage de l'assistance au droit, la reconnaissance de la légitime intervention de l'État, le progrès de la socialisation des richesses et le potentiel d'émancipation ouvrière par la gestion des caisses de retraites.
Ces débats permettent de mieux comprendre l'extraordinaire transformation à l'oeuvre : l'avènement de l'État providence. Or, contrairement aux affirmations des théoriciens de la « société du risque » (cf. François Ewald, L'État providence, Grasset, 1984), cette protection sociale est conçue, par les socialistes, comme l'affirmation essentielle de la dette sociale et de la propriété sociale. Cette reformulation n'est pas sans intérêt aujourd'hui, alors même que toutes les réformes actuelles tentent d'individualiser les charges et les bénéfices de notre système de retraite.
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Jaurès et d'autres socialistes de la fin du xixe siècle et du début du xxe siècle n'ont-ils pensé l'économie et la société du monde futur que sous un angle absolument productiviste ? Ce n'est pas ce qui ressort de leurs écrits, et Gilles Candar le démontre dans cet essai. On y découvre une pensée et une action politique confrontées aux premières questions posées par la croissance de la production : le développement du machinisme, le risque industriel, l'hygiène et la pollution, l'alimentation de masse ou la protection des paysages.
Gilles Candar dresse ainsi le portrait d'une époque fondatrice pour le socialisme, permettant d'approcher au plus près son programme initial d'émancipation, sa portée comme ses limites ou contradictions. Mais aussi celui d'un homme, Jaurès, sous un angle inattendu.
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Jean Longuet (1876-1938) ; un internationaliste à l'épreuve de l'histoire
Gilles Candar
- Presse Universitaire de Rennes
- Histoire
- 20 Septembre 2007
- 9782753503748
Petit-fils de Karl Marx, fils de Charles Longuet, communard proudhonien, neveu de Paul et Laura Lafargue, Jean Longuet est mêlé dès son plus jeune âge à la vie de la gauche politique et intellectuelle française comme à celle du socialisme international. Journaliste, avocat, militant, responsable de la politique internationale de la SFIO, il est confronté aux principaux drames du XXe siècle : la guerre, la révolution, les dictatures. À la tête d'un courant qui se veut à la fois pacifiste, patriote et internationaliste pendant la Grande Guerre, homme de l'unité socialiste et de la reconstruction, il est récusé par Lénine et les bolcheviks et ne peut empêcher la scission de Tours (1920).
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Socialisme(s) et éducation au XIXe siècle
Gilles Candar, Guy Dreux, Christian Laval
- Le Bord de l'eau
- 23 Janvier 2018
- 9782356875327
Ce livre a la particularit? d'offrir une pr?sentation critique des courants les plus significatifs du socialisme fran?ais sur la question de l'?ducation au XIXe si?cle. Deux chapitres sont toutefois consacr?s au socialisme en Angleterre et en Allemagne. Approche fond?e sur la normalisation des corps, en r?introduisant le sujet de la vie comme interlocuteur critique du sujet de la norme en d?mocratie.
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Oeuvres de Jean Jaurès Tome 10 ; laïcité et unité
Jean Jaurès, Gilles Candar, Jacqueline Lalouette
- Fayard
- 2 Décembre 2015
- 9782213693941
Les années 1904-1905 représentent un tournant dans la pensée et l'action de Jean Jaurès. Cet ensemble de textes - encore célèbres ou tombés dans l'oubli - permet d'en éclairer et d'en restituer les enjeux, autour de trois thématiques principales : la laïcité, l'unité socialiste, la politique internationale. La première se rapporte aux questions de laïcité, à la loi de séparation des Églises et de l'État, de mars 1904 à décembre 1905. La deuxième, l'unité socialiste, porte sur la formation du parti socialiste, unifié après le congrès des 23-25 avril 1905, et ses relations avec les autres forces politiques. Enfin, la guerre russojaponaise, la révolution russe de 1905 et la première crise marocaine, mettent en évidence l'articulation entre internationalisme et patriotisme chez Jaurès. Plus que les autres tomes, celui-ci incite à s'interroger sur l'oeuvre politique de Jaurès, ses priorités et ses évolutions.
L'édition, la présentation et l'annotation de ce volume sont dues à Jacqueline Lalouette, professeure émérite des universités à Lille-III, membre du comité d'honneur de la Société d'études jaurésiennes et membre de l'Institut Universitaire de France, et à Gilles Candar, professeur d'histoire en classes préparatoires au lycée Montesquieu (Le Mans), président de la Société d'études jaurésiennes. -
Oeuvres de Jean Jaurès Tome 9 ; bloc des gauches
Jean Jaurès, Gilles Candar, Vincent Duclert, Rémi Fabre
- Fayard
- 23 Novembre 2016
- 9782213701769
Acteur du Bloc des gauches, majoritaire à la Chambre des députés, et auquel appartient son parti socialiste français, Jaurès est confronté de près à l'exercice du pouvoir. Vice-président de la Chambre en 1903, il anime la délégation des gauches et fait figure de grand orateur parlementaire de la majorité qui soutient la politique laïque, anticléricale et réformatrice du gouvernement Combes (1902-1905).
Mais Jaurès ne se laisse pas enfermer dans la seule pratique politique, intérieure et internationale. Il relance l'affaire Dreyfus dans un grand discours à la Chambre en avril 1903 et publie quelques-uns de ses plus importants textes de réflexion historique et politique : le Discours à la jeunesse au lycée d'Albi en juillet 1903 et l'étude intitulée "Le socialisme et le radicalisme" en 1885, vaste enquête sur ses débuts en politique en préface à l'édition de ses "Discours parlementaires" en janvier 1904.
Il participe ainsi pleinement aux grandes controverses du début du siècle sur la nature du socialisme français et international, notamment lors du congrès d'Amsterdam (août 1904).
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Jean Jaurès ou le pari de l'éducation
Rémy Pech, Gilles Candar, Collectif
- Privat
- Regards Sur L'histoire
- 9 Février 2023
- 9782708902589
Comment l'école peut et doit intervenir pour éduquer à la citoyenneté et à la laïcité ? Cette question ne cesse de grandir en urgence, comme le rappellent des drames récents en France et dans le monde. Historiens, philosophes, sociologues, juristes, praticiens et théoriciens de l'enseignement en débattent à la lumière des analyses toujours actuelles de Jean Jaurès.
Issu du concours des meilleurs spécialistes et historiens sur la genèse et les aspects de la pensée de Jaurès en matière d'éducation, ce livre entend non seulement alimenter la connaissance de Jaurès, mais aussi fournir à tous ceux qui oeuvrent à l'éducation des jeunes de ce pays des outils conceptuels et des pistes de réflexion utiles. De notre « société violente et chaotique », on ne pourra réduire les tares déjà dénoncées par Jaurès et si loin d'être résorbées qu'au prix d'une mobilisation convergente de toutes les forces de progrès. L'éducation, une « génération » selon Jean Jaurès, est le terrain idéal pour entamer l'effort collectif et fraternel vers le progrès de l'humanité. -
Oeuvres de Jean Jaurès Tome 2 ; le passage au socialisme 1889-1893
Jean Jaurès, Madeleine Rebérioux, Gilles Candar
- Fayard
- Divers Histoire
- 9 Février 2011
- 9782213616230
Ce deuxième tome commence à l'automne 1889 - alors que Jaurès vient d'être battu aux élections législatives comme candidat républicain dans la circonscription de Castres - et s'achève en janvier 1893 - date de son retour à la Chambre, élu député républicain socialiste de la circonscription de Carmaux. Cet entre-deux électoral est décisif dans la construction de la pensée politique de Jaurès et dans l'achèvement de son travail de recherche ; il soutient ses thèses (De la réalité du monde sensible, et Des premiers linéaments du socialisme allemand chez Luther, Kant, Fichte et Hegel, publiées dans le tome 3) en 1892.
Dès juillet 1890, il est élu au conseil municipal de Toulouse et devient maire-adjoint à l'Instruction publique. Au coeur de la vie politique et sociale d'une ville populaire, Jaurès peut alors parfaire sa connaissance de la diversité sociale. Il continue par ailleurs à commenter toutes les grandes questions de politique intérieure et extérieure, économique, sociale et religieuse, dans les colonnes de La Dépêche de Toulouse, le quotidien de la démocratie du Midi. Ses analyses du christianisme social au moment du « Ralliement » des catholiques à la République et de l'encyclique sociale, Rerum novarum, du pape Léon XIII sont aussi originales que vigoureuses.
Pour la première fois est ici publié dans son intégralité le manuscrit qu'il rédige à l'été 1891, La Question sociale, l'injustice du capitalisme et la révolution religieuse, dont une partie seulement avait été retrouvée et publiée en 1959 par Michel Launay. Il constitue un apport fondamental à la connaissance de la pensée de Jaurès au moment où celui-ci passe d'un socialisme de coeur et de sentiment à un socialisme érigé en force politique distincte, en un mot, quand Jaurès devient pleinement Jaurès.
L'édition, la présentation et l'annotation de ce volume sont dues à Madeleine Rebérioux (1920-2005) et à Gilles Candar.
L'EDITION DES OeUVRES DE JEAN JAURES EST PLACEE SOUS LA RESPONSABILITE DE LA SOCIETE D'ETUDES JAURESIENNES ( http://www.jaures.info ). -
Socialismes et éducation au XXe siècle
Gilles Candar, Guy Dreux, Christian Laval
- Le Bord de l'eau
- Documents Bord De L'Eau
- 7 Mai 2025
- 9782385191467
Au tournant du XIXe siècle, les différentes gauches, presque toutes converties au réformisme social, ont trouvé dans l'expansion scolaire une puissante raison d'être. Mais les chocs qui secouent ce progressisme au cours du XXe siècle bouleversent les représentations de l'école républicaine : d'un facteur providentiel de justice sociale, celle-ci s'est mue en un terrain de conflit sur lequel les idéologies égalitariste et néolibérale entrent en collision. Un vent critique souffle sur le milieu enseignant, politique et universitaire face au constat de l'explosion des effectifs à tous les niveaux de l'enseignement, de l'inefficacité de certaines pédagogies et de « école unique » dans la lutte contre la reproduction sociale - Au sein même du projet socialiste, la montée d'une vision utilitariste de l'école vient questionner la finalité du système éducatif français. De plus en plus considérée comme une machine à produire des compétences et des travailleurs compétitifs, l'École est progressivement mise au service de la modernisation du pays et, plus tard, de l'Europe. Tout au long du XXe siècle, les gauches, les syndicats, les enseignants et les intellectuels prennent acte et construisent un nouveau modèle de prospérité et d'émancipation par et pour l'enseignement. Cet ouvrage explore les temps forts qui ont jalonné ce siècle de la démocratisation du système scolaire en France ainsi que les figures qui l'ont incarné.