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Martine Marie Muller
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Les filles de la section Caméléon
Martine-Marie Muller
- Presses De La Cite
- Terres De France
- 2 Juin 2022
- 9782258197886
La guerre de 14 vécue à travers le quotidien d'ouvrières, la Section Caméléon, expertes dans l'art du camouflage.
Grâce à ce roman, Martine Marie Muller ouvre une page méconnue de notre Histoire et rend un hommage vivant, vibrant, puissant, à une communauté de femmes solidaires et hautes en couleur.
3 août 1914. Le premier mort français de la guerre ne fut pas le fait d'un Allemand... mais d'une femme qui repoussait les assauts de son mari ! Sous le nom de Colline La Chance, celle-ci se réfugie à Amiens. Et elle sera la chance de la Citadelle, village abandonné que vont peupler deux cents femmes rejetées, filles mères, veuves... Là, sous la direction du peintre Scévola, chef de la toute nouvelle section Caméléon, et de ses décorateurs de théâtre, elles vont devenir expertes dans l'art naissant du camouflage qui doit épargner la vie des soldats, en fabriquant faux arbres, fausses vaches, faux chevaux, vestes caméléon .
C'est toute la vie de cette communauté d'ouvrières solidaires, gouailleuses, émouvantes que l'on découvre autour de Colline. Elles réapprennent à aimer, à survivre, à retrouver l'estime d'elles-mêmes au milieu des surprises de l'existence... Comme l'arrivée d'un chien, un certain Rintintin...
Une histoire vraie, magnifique, qui célèbre des oubliées de l'Histoire. -
La saga des Bécasseaux
Martine-Marie Muller
- Presses De La Cite
- Terres De France
- 25 Janvier 2018
- 9782258148727
Une famille d'excentriques rebelles, sorte de " derniers des Mohicans normands ", va envers et contre tout mener un combat pour préserver son vieux château et ses marais de la vanité humaine et du profit.
Une ode puissante, drôle et poétique à la nature et aux irréductibles qui veillent sur elle.
On les appelle " les Bécasseaux ". Les du Bois Jusant sont une famille d'excentriques rebelles, habitant comme aux temps anciens un vieux château au milieu d'un marais. Niché près des côtes dieppoises, c'est un paradis naturel, terrain d'étude, de jeux, d'émerveillement pour le châtelain et ses enfants.
En juin 1944 tombe du ciel un parachutiste canadien qu'il faut cacher de l'occupant allemand. Le soldat n'oubliera jamais cette famille attachante qui l'a sauvé, ni la beauté des lieux, ni la cachette scellée dans le mur de la grande cheminée...
Des années plus tard, au nom du progrès, le maire menace de faire raser les courtils, seules terres fertiles du domaine.
Les " Bécasseaux " entrent alors en résistance, aidés en cela par un allié canadien...
Une ode puissante, drôle et poétique à la nature et aux irréductibles qui veillent sur elle. -
Dieu aime les rousses
Martine-Marie Muller
- Presses De La Cite
- Terres De France
- 17 Septembre 2020
- 9782258192249
Au domaine du Paradou, perché sur une falaise normande, les d'Hocquelus ont fait du bonheur un art de vivre. Fous de jardins et d'une fantaisie inégalable, ils ont jugé artistique d'adopter trois fillettes d'une rousseur toute préraphaélite. Morag, Felicity, Bonnie. On parle anglais à table, on travaille dans les sept jardins, on reçoit des artistes. Mais, en août 1939, un peintre célèbre est assassiné au Paradou. Et l'inspecteur chargé de l'enquête n'est autre que l'ancien fiancé de Morag. Qui est le coupable ? Dora, l'épouse et artiste brimée ? Jiddu, l'Indien énigmatique ? Ou la « reine mère », prête à se débarrasser de ce gêneur comme d'un arbre mort qui masquerait la vue sur la mer ? La déclaration de guerre et l'étrange disparition de Morag et Jiddu vont retarder la découverte de l'assassin. Et celle des secrets de la famille...
Un univers à la Agatha Christie, une plume teintée d'humour et d'excentricité.
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Vous êtes-vous jamais demandé ce qui pourrait vous arriver si, un 24 décembre au soir, vous vous retrouviez en terre inconnue sans même un toit pour la nuit oe
Débarqué au Havre, non loin du quai des Amériques, un froid soir de l'hiver 1956, un jeune homme démuni et sans attaches se porte au secours d'un père de famille molesté lors d'une rixe entre dockers. Cet événement va faire basculer sa vie.
Le jeune Jean-Marie Lambert est accueilli à bras ouverts par une formidable famille de dockers qui ne tardera pas à le considérer, lui l'étranger, comme son propre enfant. Les Hauchecorne ignorent encore son secret.
Auprès de Gusto, le tonitruant père communiste, l'homme qu'il a secouru, de Gigi, l'énergique mère catholique, de leurs trois fils Grand-Mât, Ti-Pain et Mayeul, et de la petite dernière - la merveilleuse Lilo -, Jean-Marie ne tardera pas à trouver sa place au sein de la tribu Hauchecorne. Avec eux, il éprouvera dans sa chair et au quotidien les joies et les souffrances des dockers. Mais au grand dam de Lilo, Jean-Marie Lambert n'est pas un docker comme les autres. C'est un prêtre ouvrier...
Crépuscule du Grand Soir et petits matins qui déchantent, conflit des générations... De 1956 à 1974, sur fond de Trente Glorieuses et de déclin industriel annoncé, Martine Marie Muller nous invite à plonger au coeur d'un monde parfois rude et âpre, toujours humain et généreux, celui des dockers du Havre.
Au-delà de la saga familiale enlevée, ce livre gai, sensible et émouvant nous fait partager les espérances folles ou sages, les colères et les luttes, les illusions perdues aussi de tous ceux - hommes et femmes dignes et jamais résignés - qui n'acceptent de vivre autrement que debout.
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Hiver terrible que celui de 1684 pour Mlle Aude de Granville : le port de sa ville natale, Dieppe, est pris dans les glaces ; chaque jour, le froid, la misère et la faim font de nouvelles victimes. Et puis, alors qu'enfin la neige consent à se retirer, l'impensable se produit : Noël de Miromesnil, le jeune homme auquel Aude était promise, se suicide. Cette mort est un signe. Le mariage n'est pas fait pour moi. Dieu a prévu autre chose. La congrégation des Filles de la Charité, fondée par saint Vincent de Paul, lui apporte la réponse qu'elle attend : elle consacrera son existence aux plus pauvres, dont le malheur la bouleverse.
Rapporté par la voix de sa fidèle servante, le récit de la vie humble et héroïque de Mlle Aude de Granville au service des plus démunis forme le deuxième volet de la Trilogie des servantes. Sommes-nous au monde pour autre chose qu'aimer ?, telle est la question morale posée par ce roman - percutant comme un coup de poing et généreux comme une main tendue. -
Patriarche hautain et cassant, craint et révéré de tous au château, le marquis de Miromesnil est un aristocrate normand à l'esprit volontiers conservateur, qui se montre moins intéressé par la conduite des destinées humaines que par sa vigne - la Viévigne -, à laquelle il consacre le plus clair de son temps. Etrange et funeste lien que celui qui unit si inextricablement le vieil homme à sa terre plutôt qu'aux siens. Ne prétend-on pas, d'ailleurs, que : « Le vin, c'est le désordre » ?...
Noël est le petit dernier des Miromesnil - le ravisé, comme on a coutume d'appeler l'enfant non désiré, advenu sur le tard. Solitaire et mélancolique, le jeune homme éprouve une aversion profonde pour la passion exclusive et dévorante de son marquis de père. Au point qu'un jour, il en vient à souhaiter publiquement que quelque cataclysme les délivre de la tyrannie de la vigne. Peu de temps plus tard, l'hiver 1684, la malédiction prédite par le fils maudit se produit : un froid polaire s'abat durant plusieurs mois sur la Normandie ; la Viévigne ne s'en relèvera jamais.
Si le père et son fils ne sont plus là pour conter la tragédie qui s'ensuivit, la servante des Miromesnil, témoin privilégié et héroïne à part entière du drame, se souvient. « Mademoiselle des palissages », comme l'avait surnommée le marquis pour son habileté à soigner la vigne, rend le plus vibrant des hommages à l'enfant réprouvé du château, dont elle était secrètement éprise. Avec Mademoiselle des palissages, roman historique au récit haletant, Martine Marie Muller inaugure de brillante manière sa Trilogie des servantes.
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" Je t'aime, Emma, pour toujours, mais j'aime aussi cette guerre folle et perdue d'avance.
" Raphaël, entre deux combats désespérés sur le front de Madrid, de Teruel ou de Saragosse, écrit à Emma, la jeune fille rencontrée par hasard qu'il a laissée au village de Gurs, en Béarn. En Espagne, la guerre civile va avoir un an. Dans les Brigades internationales, Raphaël se bat pour l'honneur et pour cette liberté et cette fraternité qui ont emporté les jeunes hommes de l'époque au-delà d'eux-mêmes.
Avec tous les siens, il sera vaincu. Il retrouve Gurs.
C'est alors que commence la guerre d'Emma : en marge du village, dans la grande plaine désolée, s'est ouvert un vaste camp d'internement qui, derrière ses barbelés - les ronces de fer - va accueillir, de 1939 à 1942, tous les "indésirables" de l'époque : soldats vaincus, réfugiés antinazis d'Europe, Juifs. Pour accompagner Raphaël dans le combat qu'il poursuit, Emma se jette dans cet enfer.
Au feu d'un temps atroce, leur amour se brûlera...
Une jeune femme, un jeune homme au coeur fier.
Un grand amour passionné, dévoré par des exigences plus hautes encore. Et ce temps - la guerre d'Espagne - magnifique et terrible, qui est entré dans la légende de l'Histoire.
Tout cela sous la plume ardente, rude et sensible de Martine Marie Muller, l'auteur de Terre-Mégère et de La Porte.
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Le dernier des pénitents
Martine-Marie Muller
- Robert Laffont
- Ecole De Brive
- 6 Mars 2003
- 9782221099162
Au temps de la Révolution française, le destin en forme de passion d'un homme considéré comme un saint: une existence d'une grandeur tragique.
Saint-Valery est un petit port de pêche niché entre les hautes falaises de craie du pays de Caux. C'est dans ce lieu, ouvert à toutes les tempêtes de la mer et des hommes, que se déroule la vie d'Antoine Dubourg. C'est l'enfant le plus misérable des miséreux de Saint-Valery - il vit dans une grotte de la falaise, avec sa mère, cherchant sa pitance sur le port. Il n'est rien, il devient quelqu'un. Jeune bourgeois, il s'éprend de Céleste de Sainte-Colombe, aristocrate des environs, et la passion les emporte. Découvert, pourchassé, il est laissé pour mort. Les moines Pénitents le ramènent à la vie et le cachent dans leur couvent.Devenu herboriste et guérisseur, il ne sortira plus du couvent que pour secourir les gens du port. De son côté, Céleste, défigurée par la variole, s'est enfermée dans son château. Toute leur vie, ils se cherchent à tâtons à travers les déchirements de la Révolution et les haines jamais éteintes...Martine Marie Muller poursuit son oeuvre: passionnée, ardente et généreuse. Huit romans - dont La Porte - portent la marque d'une exigence, d'une hauteur, d'une force intérieure qui s'expriment dans une langue aux accents violents, à l'image de ses histoires, rudes et tragiques. -
Amour et aventure: au Mexique comme au Béarn, une seule passion la terre...
L'action, de 1910 à 1919, s'ouvre et s'achève en Béarn. Pour l'essentiel, elle se joue à Mexico où Marie Therry (la fille de Mère-Mégère) a suivi Robert Etcheveria et sa fille, dont elle est la gouvernante. À Mexico, la famille Etcheveria tient le haut du pavé dans la société des riches émigrés venus de France: hôtel particulier sur le Paseo de la Reforma, immense hacienda dans le nord. Par son caractère, sa rigueur, Marie (bien qu'elle n'ait que dix-huit ans) prend très vite de l'autorité dans cette famille; elle est aimée et respectée. Mais c'est le temps (1910) où la révolution s'éveille au Mexique: soulèvements au nord, avec Pancho Villa, au sud, avec Zapata. Les possédants tremblent... Sauf Marie qui ne possède rien et qui, lors, d'un séjour à l'Hacienda Grande, s'est éprise d'un jeune instituteur indien, Eusebio, qui enseigne des petits péones misérables. Si elle tremble, c'est pour Eusebio qui a rejoint la révolution et qu'elle peut croire mort...Las des dévastations, des assassinats, des troubles, les Etcheveria ont quitté le Mexique pour le Texas. Marie s'est mariée avec un sien cousin, séduisant trafiquant d'armes, et elle a regagné Pau. À Mexico, elle avait la nostalgie du Béarn; à Pau, elle a la nostalgie du Mexique: ici, en France, tout lui paraît petit, médiocre, vide. C'est aussi qu'elle n'a pas oublié Eusebio... qui un jour, réapparaît.Un cadre inédit (Mexico 1910, le grand monde, la révolution qui monte), des personnages fermement campés, un grand amour - et une écriture fulgurante (de tension, de violence, d'invention) - font de cette histoire un roman d'une force et d'une beauté exceptionnelles.