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Marie Nimier
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«Quand je partais dans les nuages, Mika me secouait gentiment. T'es où, petite soeur ? En Argentine ? En Équateur ? J'adorais la façon dont il prononçait ces mots. T'es où, petite soeur ? J'aimerais écrire une chanson avec ça, un refrain que chacun aurait sur les lèvres, voilà ce que je me dis en arrivant quai Malo. Un arbre lance ses branches vers le fleuve, des branches nues, tortueuses. L'escalier B est indiqué par une flèche en angle. Ça sent l'immeuble bien tenu, habité par des gens qui payent régulièrement leurs charges. Je pense en montant les étages : neuf semaines, je vais habiter chez Gabriel Tournon pendant neuf semaines, le temps de voir l'arbre se couvrir de feuilles. Ici, personne ne sait ce qui m'est arrivé.» Alice, la trentaine, s'installe dans une ville inconnue pour consigner les souvenirs liés à son frère Mika, récemment disparu. Ensemble, ils ont grandi dans une famille de comédiens, et fait les quatre cents coups. Pourquoi n'a-t-elle pas revu depuis sept ans ce garçon auquel elle était si attachée ? Insolite et bouleversant, ce roman explore l'ambiguïté des relations fraternelles et le pouvoir des mots.
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«Ici il y a beaucoup à cacher. Et qui dit beaucoup à cacher dit beaucoup à raconter à quelqu'un qu'on ne reverra jamais.» En Tunisie, Marie Nimier a recueilli les confidences d'inconnus. Un ancien prisonnier, un bisexuel contraint de déguiser ses sentiments, une «dépanneuse» proposant aux futures mariées une technique bon marché pour restaurer leur virginité, une femme dont la vie a été bouleversée par ses lectures, ceux qui veulent partir et ne peuvent pas partir, ceux qui sont partis puis rentrés, ceux qui font la prière à leur façon, mais aussi un apiculteur qui vend du miel de contrebande, et un séducteur à la chaîne... Voilà quelques-uns des personnages qui se sont confiés à l'autrice, pour lui révéler leurs secrets les mieux gardés. Tour à tour drôles et poignants, ces récits pleins d'humanité sont une source infinie de rêverie et de réflexion, et une invitation au partage.
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«Certains secrets sont plus utiles enfouis que livrés en pâture. Ils ne sont pas faits pour être dévoilés. Aujourd'hui, il faudrait tout dire et marcher dans la rue comme des écorchés ; moi je préfère la peau. Les tissus qui la recouvrent. Le ciel chargé de pluie, les rideaux de peupliers, les creux du paysage, ses drapés.» En général, on arrache les orties. Eux les cultivent. Eux ? Simon, Nora et leurs deux enfants adolescents. C'est la débrouille, et c'est plutôt gai. Mais l'arrivée d'une inconnue, Frederica, vient troubler les habitudes. Fred fait du woofing : contre le gîte et le couvert, elle offre ses bras. Tous les habitants de la ferme, chien et chat compris, tombent sous son charme. Même Nora se montre décontenancée par l'irruption de cette jeune femme solaire... Le Palais des Orties est un roman d'amour et de métamorphoses.
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« Pour moi, une confidence, c'est une histoire que l'on garde pour soi parce qu'elle concerne tout le monde. Si elle ne concernait pas tout le monde, on n'aurait pas besoin de la garder pour soi. » Dans un appartement meublé de deux chaises, une table et un immense philodendron, Marie Nimier recueille, les yeux bandés, des confidences. Un à un, les volontaires se livrent anonymement à de troublants aveux, souvent pour la première fois. Remords, regrets, culpabilité, mais aussi désirs, rêves et fantasmes se dévoilent. Jusqu'à ce qu'un jour, Marie perde pied. Celle que son père surnommait enfant la Reine du Silence prend finalement la parole. La dernière confidence sera la sienne.
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«Mon père a trouvé la mort un vendredi soir. Son Aston Martin s'est écrasée contre le parapet d'un pont. Je n'étais pas dans la voiture. J'avais 5 ans.De lui, il me reste peu de souvenirs, et quelques trésors:une montre qui sonne les heures, un stylo dont la plume penche à droite et cette carte postale, où il me demandait en lettres capitales:QUE DIT LA REINE DU SILENCE?Cette phrase posait une énigme impossible à résoudre pour la petite fille que j'étais, énigme cruelle et envoûtante qui résume toute la difficulté du métier d'enfant. Énigme qui, à l'époque, se formulait ainsi:Que pourrait bien dire la Reine du silence sans y perdre son titre, et l'affection de son papa?Ou encore:comment, à la fois, parler, et ne pas parler?J'étais coincée. Prise au piège de l'intelligence paternelle.»Marie Nimier ose avec ce nouveau livre s'attacher à la figure de son père, Roger Nimier. Elle explore l'amas de tôles froissées, interrogeant avec gravité le destin de cet écrivain que ses amis décrivent tour à tour, et parfois simultanément, comme un être désinvolte, sérieux, menteur, loyal, tendre, indifférent et malhabile de ses sentiments comme on est maladroit de ses mains.
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Une jeune femme sans nom arrive sur une île, en été.
Elle traverse en autobus un paysage aride jusqu'à une plage où elle est déjà venue avec un ami. Elle se souvient d'une grotte où ils se sont aimés.
Il n'y a personne sur la plage, pas un souffle de vent. La taverne est fermée.
Elle se baigne nue.
Est-elle aussi seule qu'elle le croit? En quittant la plage quelques jours plus tard, elle ne sera plus la même. Jamais plus.
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"J'aime les femmes. J'envie leur aptitude à jouir plusieurs fois d'affilée, même si avec moi, il faut l'avouer, ce n'est pas arrivé souvent. Est-ce ma faute si je m'endors tout de suite après l'amour?
Je suis beau, tout le monde s'accorde à le dire, de cette beauté rugueuse que je tiens de mon père. Zoé et Delphine prétendent que je suis un macho, dans le bon sens du terme (sic), et les voilà qui dressent l'inventaire de mes petits défauts. Si elles ont tant de choses à me reprocher, pourquoi parlent-elles de moi avec des étoiles dans les yeux? À leur place, je me serais quitté depuis longtemps."
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" J'aimais la voix traînante de Léa, ses cheveux roux, son incroyable vitalité.
Nous nous comblions, est-ce qu'on peut dire cela ? Se combler, comme deux pièces de puzzle qui s'ajusteraient parfaitement, mais ne viendraient pas de la même boîte. Que nous est-il arrivé ? Où sont passées les deux amies perchées sur le tabouret du photomaton ? Il faudrait retourner dans la cabine, glisser une pièce dans la fente pour obtenir la preuve tangible de cette force qui nous habitait. Au lieu de ça, un rideau se lève, et c'est Léa qui apparaît.
Léa et son nouveau métier, rue Saint-Denis. Léa et ses bras troués. Il n'est pas besoin d'aller très loin, parfois, pour être dans un autre monde. " Marie Nimier trace, entre souvenirs heureux et combats contre les fantômes, le portrait d'une amitié sans pareille.
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Si l'on admet qu'un danseur danse non seulement avec son corps, mais aussi avec son imaginaire, reposons les questions simples qui sont à la base de ces monologues. Que se passe-t-il dans la tête de celui qui danse, pendant les répétitions et pendant le spectacle ? Comment pense-t-il ses gestes, quels mots servent d'appui à sa chorégraphie ? Comment les mouvements sont-ils perçus, de l'intérieur ? D'où viennent-ils ? Quelles sont leurs histoires, et que voit le danseur pendant qu'il est sur la scène ? Voit-il cette femme au troisième rang qui tripote son collier de perles ? Remarque-t-il que son voisin regarde sa montre ? Des textes qui coulent, comme de la musique, pour cultiver ce que la danse contemporaine affirme depuis une vingtaine d'années : la différence des danseurs au-delà des critères esthétiques et des figures imposées.
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Découvrez Photo-Photo, le livre de Marie Nimier. Il est une question que l'on me pose souvent, la question des idées. Comment elles arrivent, où je les pêche, le fameux "mais où va-t-elle chercher tout ça". De quelle façon s'est imposée, en l'occurrence, l'idée d'écrire un roman à partir d'une séance photo avec Karl Lagerfeld ? J'ai tendance à répondre que les idées n'existent pas, qu'il n'y a que du temps.
Ou si elles existent, elles ont bien peu à faire avec la pratique du roman, son écriture au jour le jour. Elles sont là en amont, couvrent des pages de notes préparatoires, puis fondent comme neige au soleil. Restent les parties du corps qu'elles ont mises en lumière, les lignes qu'elles ont inspirées.
L'apparition d'un chat. Le clignement d'une paupière. Des chaussures vert tilleul. Deux lettres, un angle, une jetée. Un voyage à Baden-Baden, le rendez-vous des évaporés. La douceur de la bouche de Frederika, son velouté.
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Quatre vieux orphelins écrivains s'affrontent afin d'être adoptés. Ils rejouent de cruelles scènes de vie familiale qui interrogent la légitimité des parents, la solitude, le besoin de reconnaissance, la vieillesse et la mort.
Par l'intermédiaire d'une agence, quatre écrivains orphelins "d'un certain âge" sont candidats à l'adoption. A l'issue de la représentation, un seul sera choisi. Ils ont été sélectionnés par l'invisible Rebecca aux jambes interminables. Ils sont jugés par leurs futurs parents, assis parmi les spectateurs, qui les soumettent à une succession d'épreuves et de questions défilant sur une bande passante. Dans ce huis clos aux airs de reality-show, tour à tour en compétition ou complices, ils revêtent tous les rôles de la structure familiale, le temps d'un jeu cruel exorcisant fantasmes et obsessions. Ils questionnent alors la légitimité de ces parents qui les observent. Que perd-on en gagnant ? Lars, le vainqueur, préfère rester seul - et libre. Orson, qui a toujours dit qu'il serait choisi, devient un fils, l'enfant que tout homme est, à l'approche de la mort, allégorie de la dépendance de l'écrivain face à son public.
"Chaque spectateur, quel que soit son âge, est un parent en puissance. Chaque spectateur doit se demander, à un moment ou à un autre de la pièce : lequel prendrais-je, moi, si j'étais dans cette situation, lequel aimerais-je avoir à la maison ?
Si le sujet de ce texte est l'adoption (et son revers, l'abandon - ou le contraire), sa figure centrale est celle du renversement. Renversement, comme on renverse un pouvoir établi, des règles, une situation." Marie Nimier PERSONNAGES : 4 hommes, 1 voix de femme.
DURÉE : 1h30.
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La violence des potiches et autres monologues féminins
Marie Nimier
- Actes Sud-Papiers
- 6 Janvier 2016
- 9782330057398
Elles parlent toutes de leur corps - c'est-à-dire à partir de leur corps, et à propos de leur corps. Et parfois, du corps des autres, passants, clients, amants, fils, maris. Corps aimés, corps silencieux, immobiles, heureux, morts, attendris, étrangers, exultant. Épluchant des oignons, repassant des chemises, assis au volant d'un taxi ou sur un tabouret de bar.
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«Je n'ai aimé qu'un seul être au monde, et je l'ai tué. Elle s'appelait Hedwige. Son squelette est exposé au Muséum d'histoire naturelle. Des milliers d'enfants passent devant lui chaque année. J'ignore tout de l'enquête qui suivit sa mort. Il me semble que personne ne se douta de rien. L'analyse des viscères ne révéla aucune trace suspecte, peut-être n'y eut-il simplement pas d'enquête. Trop heureuse de trouver un sujet en parfaite condition physique, la science aura récupéré le corps et étouffé l'affaire...»Ainsi commence le plus insolite des romans d'amour. Mais qui est Hedwige ?
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Anatomie d'un choeur est l'histoire des rencontres, des conflits, des idylles entre quatre-vingts choristes qui s'aiment, se jalousent, se haïssent et pourtant ne feront qu'une seule voix le soir du concert.L'intrigue épouse le rythme à trois temps des répétitions de la Marche funèbre pour la Mort d'un Nénuphar.On découvre d'abord la figure passionnée du chef, Thomas Morhange, hanté par le désir de révéler au public l'oeuvre de son arrière-grand-père, compositeur inspiré dont les contemporains ne retinrent que la fin pittoresque : il mourut écrasé par sa bibliothèque.En contrepoint, l'univers chaotique des manigances de l'administrateur et de sa complice, plus intéressés par les bruits de couloir que par la musique.Et surtout, un grand amour avec sa menue monnaie de compromissions, de chantages, mais aussi le timbre clair de ses fous rires, lorsque les lumières s'éteignent dans l'escalier et qu'il est impossible de résister.
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«Je suis un chien.Mon corps n'est pas bien grand, environ trois poulets compressés, inscrits dans un cube. Malgré ma petite taille, rien ne m'échappe : ni les pastis que mon maître se verse en douce ni cette odeur étrange qui imprègne les vêtements de ma maîtresse.Je vois tout, d'en bas, par fragments, ensuite je recompose. J'observe avec mon nez, mes oreilles, ma mémoire et surtout mon imagination. J'aimerais penser, raisonner comme le font les hommes les plus bêtes, mais souvent je m'enlise, je me trompe dans les temps. Heureusement il y a Sonia qui m'aide et me protège, Sonia Potemkine.Elle dit : le chien est une fenêtre qui ouvre sur l'autre monde.Elle dit : le chien est un signe de ponctuation entre les êtres, un trait d'union.J'aime l'écouter parler. Je m'allonge à ses pieds. Une douce chaleur m'envahit. Je suis un lien, un prétexte tendre. Un souffle apaisé par la caresse des mots.»Marie Nimier.
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«- Nous allons initier un courant original, Marie, quelque chose qui sera à la pornographie ce que la nouvelle cuisine est à l'ancienne. Moins chargée, moins sauçue, plus inventive...L'éditeur riait en se frottant les mains, il était emballé, conquis par son propre titre. Il déchira une page de son carnet et me la tendit.- Vous imaginez la couverture, un aplat de couleur mate, du rose peut-être, un rose chair, et l'impact de ces mots ?L'éditeur avait écrit : LA NOUVELLE PORNOGRAPHIE.La couverture, je la voyais, mais ce que j'avais du mal à imaginer, c'était mon nom de famille, et mon prénom, accolés à ces vingt-deux lettres.Et la tête de ma mère.»
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Faire tourner la machine à laver.
Systématiquement, machinalement. Mais cette fois, pour faire le vide. Trier les mots, les ranger, les jeter. Pièce à conviction, pièce à vivre, pièce rapportée : le français est une langue compliquée. Sandra et Simon ont été élevés comme frère et soeur. Ils se sont aimés comme des amants. Aujourd'hui, tout bascule. Sandra a décidé de faire la part des choses.
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«Il me semble que tout t'appartient, notre plaisir, nos colères, nos baisers. Je te revois marcher pieds nus dans les rues de Salène, tu t'attardes devant les vitrines. Les passants font mine de ne rien remarquer, aujourd'hui pas de chaussures, et demain ?L'absence tout court, ton absence.Ce creux, ce vide, ce moins qui pèse.Qu'ai-je dit pour mériter ton silence ? J'ai parlé trop, et trop fort. J'ai demandé ta main au lieu de l'embrasser. L'oiseau a pris peur, il s'est envolé - la peur, le doute, ces choses-là s'attrapent facilement, même Valérie l'a deviné. Mais l'allégresse aussi est contagieuse, et le bonheur d'amour, et les projets pressants, et le désir goulu qui nous faisait chuchoter dans la bouche l'un de l'autre, lèvres contre lèvres, souffles joints...»Marie Nimier.
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«On ne découvrit sur le buste de Catherine Claire que les marques d'une légère altercation. Connaissait-elle son agresseur ? Le garçon certifiait que l'écrivain avait quitté les lieux à dix-neuf heures trente précises, heure de fermeture de l'établissement. Il l'avait servie lui-même, deux grogs coup sur coup, l'un plus chaud que l'autre. Il l'avait trouvée un peu bizarre, et j'étais bien la seule à savoir pourquoi : ce n'était pas Catherine Claire que le serveur avait raccompagnée à la porte du Café des Charmes, pas elle qui avait emporté le cabas vert, c'était moi.»Témoin de la disparition de l'écrivain Catherine Claire, Domino devient détective malgré elle. De ce nouvel emploi elle ne connaît ni les dangers ni les ficelles, mais elle est prête à tout pour innocenter Silvio, son amant. Prête à tout pour échapper aux persécutions de l'homme maigre. Il y a des pots cassés, un cadavre dans le placard, une prof de gym en short court, un masque égyptien et le petit Tom dont on ne sait rien.Un pion après l'autre, le passé de Silvio se révèle et Domino, la narratrice, se construit. Sur fond de banlieue faussement paisible, Marie Nimier taille un polar cocasse et sensuel dans l'étoffe d'un rêve inquiétant.
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Marine Kerbay a vingt ans lorsqu'elle décide d'aller se jeter dans la Seine. C'est avec détachement qu'elle se prépare à célébrer son départ, comme si mourir pouvait signifier autre chose que partir à jamais, à tout jamais. Marine écoute le chant désespéré de Lorelei, celui d'Ondine la belle naïade, victimes de l'inconstance de leurs amants. Elles se précipiteront dans les flots, suivant ainsi le chemin des Sirènes antiques après le passage d'Ulysse. Leurs corps charmants, raconte la légende, furent métamorphosés en écueils.Faute de pouvoir crier la vérité, Marine se réfugie dans le silence. Elle va rejoindre ses soeurs les Sirènes, déesses déchues, abusées, mais aussi femmes fatales, irrésistibles et intouchables, figures de proue du monde merveilleux des rêves de l'enfance.
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«Le manuel abordait un sujet qui me laissa sans voix. Il s'agissait d'apprendre à endormir un canari. L'oiseau, par la seule puissance de mon fluide magnétique, devait tomber en état de rigidité cataleptique.À défaut de canari, je m'exerçai tout l'été sur mes parents, puis sur une perruche vert émeraude que je plaçai, selon les indications du traité, dans un bocal à cornichons. Je la fixai sans cligner des yeux. Elle tourna une dizaine de fois sur elle-même avant de s'immobiliser, le bec collé contre la paroi de verre.Forte de ce premier succès, je me mis à hypnotiser tout ce qui bougeait autour de moi».Le destin de la jeune Cora bascule le jour où elle découvre un traité d'hypnose. Son oncle qu'elle adore, son professeur de gymnastique, les clients du téléphone rose, un éditeur, un coureur cycliste et surtout Katz, le Roi de l'Hypnose, compléteront son éducation sentimentale.
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Coffret Marie Nimier ; la girafe ; l'hypnotisme à la portée de tous ; la nouvelle pornographie
Marie Nimier
- Folio
- Folio
- 2 Septembre 2010
- 9782070439225
Coffret de trois volumes vendus ensemble
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Le côté obscur de la reine
Marie Nimier
- Mercure De France
- Traits Et Portraits
- 2 Janvier 2025
- 9782715265103
Grand format CHF 34.50À paraître
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Miss Mousse
Marie Nimier, Régis Lejonc, Elise Caron
- Benjamins Media
- Taille S
- 6 Octobre 2023
- 9782375151112
Il était une fois un village, une rue, un jardin, une maison avec un toit de tuiles. C'est la maison de Miss Mousse. Un jour qu'elle s'ennuie, Miss Mousse voit apparaître quelqu'un dans son jardin. C'est Facteur Mystère. On ne sait pas très bien d'où il vient mais ce que l'on sait, c'est qu'il est toujours prêt à rendre service...
Après l'inoubliable Mimine et Momo, où main gauche et main droite font connaissance, le tandem Marie Nimier - Élise Caron revient avec une vertigineuse histoire d'amour.
Bruitages de Sophie Bissantz