Filtrer
Support
Langues
Zéno Bianu
25 produits trouvés
-
Adepte toujours d'une vie verticale, à fleur de peau et vibrante jusqu'au vertige, Zéno Bianu récidive ici magnifiquement, offrant un nouvel état de sa pensée poétique toute d'ardeur et de pleine santé.
-
«Au fond, au fin fond de tout, le si justement célèbre IKB (International Klein Blue) est une prise en compte directe de la vie, hors de toute béquille discursive, un désir de coïncider dans l'instant avec la pulpe du réel. De quoi est-il question, vraiment, en ces altitudes bleuissantes, sinon d'une vie véritable et vivante perçue comme un viatique ébloui - d'une fusion continue entre pensée et sensibilité ?Bleu des premières secondes de l'univers.Bleu pour rêver plus juste.Bleu pour enlacer la vie.Bleu pour n'en jamais revenir.»Une immersion, en abécédaire, dans toutes les nuances sensibles du bleu.
-
Infiniment proche ; le désespoir n'existe pas
Zéno Bianu
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 7 Janvier 2016
- 9782070467235
Né à Paris le 28 juillet 1950, Zéno Bianu est poète, dramaturge, essayiste, traducteur et auteur d'anthologies. Revendiquant une oeuvre multiforme qui ne craint pas de tout interroger, il peut ainsi être lu tout au long de cette anthologie comme celui qui a créé une sorte de poème-randonnée, dont l'architecture d'ensemble, en modulations et variations constantes, invite à reconsidérer la poésie comme une forme ultime d'engagement existentiel. «De la Grammaire des étoiles au Prénom du visage, du Val des merveilles à l'Île du dedans, entre Invocation et Féerie, entre Virgules du vide et Méditations sur le blanc, avec Artaud, Coltrane et Pollock, avec Roger Gilbert-Lecomte, Brian Jones et Zoran Music, les poèmes recueillis dans Infiniment proche composent une sorte de mandala vivant. Lignes de vie, lignes de coeur, lignes de faille - ils transmettent un horizon. Dans l'affection et le bruit neufs, définitivement.» écrivait Zéno Bianu dès la publication d'Infiniment proche. Dix ans plus tard, avec Le désespoir n'existe pas, toujours intensément en prise avec le balancier de la vie, il amplifie le pari farouche qui l'engage à transformer le pire en force d'ascension, à tenir parole sans cesser de reprendre souffle. Dans une époque vouée à la déréliction et à un renoncement hypnotique, la poésie de Zéno Bianu s'impose comme une ardente rupture, une submersion féérique. Il est le seul qui ose donner à entendre un Credo où se conjuguent le jazz, la beat generation, le Grand Jeu et l'Orient. Le seul à explorer un espace aimanté par-delà le chaos des temps, puisqu'il est, selon Charles Dobzynski : «le saxophoniste couleur blues d'une poésie toujours ouverte sur le large».
-
La poésie de Zéno Bianu a cette marque de celles qui se distinguent : sa manière, son timbre, son ampleur saisissent le lecteur d'emblée. Quel plaisir que cette poésie «verticale», pleine d'élan et de ferveur, qui fuit le petit débat intime pour se donner à l'ouvert et à l'universel.Le propos de ce Pierrot solaire ferme et puissant, dans la double parenté avouée de Daumal et de Chedid, non loin aussi du Kerouac électrique et mystique, appelle à l'intensité de l'être vécue dans le vertige, revendiquant l'absolu du désir comme quête infinie d'un feu primordial. On est emporté à chaque page par le verbe clair, vibrant, transfusé de bleu, dans une continuelle ascension «au coeur battant parmi les météores». Cette poésie en effet a le coeur battant, pulsations du sang et du souffle accordées à la pulsation du cosmos. Bianu prouve une nouvelle fois ici, dans ce qui est peut-être son oeuvre la plus aboutie, qu'il est une des grandes voix de la poésie contemporaine, de celles qui ne ressemblent pas.
-
Eloge fervent de la contradiction et du mystère, Un magicien peut aussi se lire comme une déclaration d'amour aux mots et à tous les jonglages verbaux.
" Oukéti ? Oukéti ? Oukéti ? " interrogeait Michel Simon. " Même si c'est faux, c'est vrai ", constatait Henri Michaux. Maximes minimales, syllogismes inextricables, antiproverbes, apologues contrariés, équations magiques, citations déréglées, éruditions hybrides - voici l'espéranto du merveilleux contemporain. Un monologue en rupture de boussole, pour dérober la clé de sol, la clé des songes et la clé des champs.
Un salut fraternel aux magiciens de tous les temps. Une voix qui s'attache à dire l'énigme du monde. Z. B.
Ce texte en forme de soliloques est un hommage à la magie, à l'art de la dissimulation et du dévoilement. L'auteur nous livre ici le témoignage poétique d'un maître de magie, passionné de son art et conscient de ce qu'il doit à ses illustres prédécesseurs : les "magiciens" que furent les précurseurs du cinématographe.
-
Krishnamurti. ou l'insoumission de l'esprit
Zéno Bianu
- Points
- Points Essais
- 23 Octobre 1996
- 9782020236720
Krishnamurti (1895-1986), c'est avant tout la force d'une parole juste, vivante, splendidement insoumise. Parole de haute désobéissance, qui marque les limites du savoir et invite à un bouleversement total du mode d'être.
Que serait une nouvelle présence au monde ? Une liberté parfaite ? Une sagesse de l'instant ? Un amour infini ? Et - risquons-le - une terre un peu plus fraternelle ? C'est pour creuser, hanter ces questions que ce livre a été écrit.
Non une biographie mais un essai attentif à l'absolue singularité de son sujet. Attentif à restituer Krishnamurti dans sa lucidité fulgurante, hors normes. Attentif à ne jamais séparer la vie spirituelle de la vie quotidienne. Attentif à notre présent vivant - à notre émerveillante banalité.
-
Musicien culte, considéré comme le saxophoniste le plus révolutionnaire et le plus influent de l'histoire du jazz, John Coltrane n'a cessé de mener une quête fascinante. Du be-bop au free-jazz, transcendant toutes les étiquettes, annonçant toutes les avant-gardes, il a porté sa musique à un niveau d'expression jamais atteint. Comme disait Miles Davis : " John Coltrane s'est lui-même transformé en diamant. " Multipliant les aventures musicales les plus singulières, il a inventé une modernité radicale, creusant paradoxalement dans les traditions de l'Inde et de l'Afrique. Explorant des sentiers toujours plus vertigineux, jouant jusqu'aux confins du possible, ce " Prométhée sonore " meurt en 1967, foudroyé par un cancer du foie.
Par un monologue poétique, Zéno Bianu s'attache à restituer le phrasé à la fois charnel et spirituel, dense et volubile, de John Coltrane. Fasciné par les grandes figures-limites de l'art, d'Antonin Artaud (Variations Artaud, Dumerchez) à Marina Tsvétaïéva (Le ciel brûle et Insomnie, Poésie/Gallimard), de Van Gogh (Le Battement du monde, Lettres Vives) à René Daumal et Roger Gilbert-Lecomte (Les Poètes du Grand Jeu, Poésie/Gallimard), Zéno Bianu nous livre un long chorus, tendre, sauvage, foisonnant, qui tente de remonter à la source même du son coltranien. Un torrent de notes entrelacées au milieu des étoiles.
-
-
Les grands semeurs s'ouvrent toujours à la blessure. Par le fil d'Ariane de la blessure. Les voilà, les grands étourdissants, les parfaits déboussoleurs. Ils pensent à partir du vide, ils enjambent les garde-fous, ils rejoignent l'esprit d'aurore. Dans un besoin inextinguible de justesse. Ils épuisent leur folie, ils la fatiguent à l'infini, ils portent chaque seconde à son terme. Voilà. L'éveil, c'est toujours sortir d'un rêve. Z. B.
-
Avec ce nouveau recueil, Zéno Bianu présente sans doute son livre le plus accompli, en ce sens qu'il orchestre avec une stupéfiante maîtrise et une véritable harmonie l'ensemble de toutes ses «voix». Rare prodige, en effet, que celui d'un poète qui, dans un même livre, convoque l'héritage du Grand Jeu, le jazz, le rock, l'Orient, voire les dernières découvertes de l'astrophysique! Car cet univers funambule, accueillant à la lumière, au vertige et à l'amour, explore un espace aimanté par-delà le chaos des temps. Il se veut le grand continuum des éclats d'éternité qui échappent aux tisseuses de néant. Il entend faire vibrer encore et toujours la haute note insubmersible de la vie.
-
Artaud.
Antonin Artaud. Qu'il s'agisse de ma fascination pour les écritures de la parole, de l'éblouissement qu'a pu susciter en moi la découverte du théâtre balinais ou de la combustion déclenchée par les ciels tourbillonnants de Van Gogh, je retrouve encore et toujours la présence d'Artaud, son ombre incantatoire, au coeur de mon propre parcours. Nous avons tous été, à des degrés divers, sonnés par la lecture d'Artaud, comme si celui-ci ne cessait jamais de soulever le lecteur hors de son lieu, littéralement de le transfigurer.
Il était temps pour moi de dire un peu de ma dette - une dette d'esprit. Voici donc ces Variations Artaud comme une déclaration de beauté violente, un récit-poème entêtant qui ferait feu de tout bois, revendiquant ellipses et courts-circuits. Pas sur Artaud, mais avec Artaud. Une fugue qu'on voudra bien lire comme un exercice d'exaltation sereine.
-
«La poésie n'aurait-elle plus rien à nous dire?
Ne serait-elle plus le lieu privilégié des interrogations humaines? D'Infiniment proche au Désespoir n'existe pas, dix ans ont passé.
Dix ans en prise avec le balancier de la vie.
Dix ans d'écriture.
Des poèmes de bord, comme autant de témoignages d'amitié, d'amour, d'admiration, de deuil.
Des poèmes animés par un pari farouche:transformer le pire en force d'ascension.
Des poèmes pour reprendre souffle et tenir parole.
Des poèmes pour ouvrir un espace aimanté, irriguer le réel dans une époque vouée à l'hypnose.
Transmettre quelque chose d'irremplaçable:une présence ardente au monde, une subversion féerique.
La poésie - ou la riposte de l'émerveillement.
» Zéno Bianu. -
Zéno Bianu
Chet Baker (Déploration)
LE LIVRE
Du début des années 1950 (en prince de la trompette cool aux
côtés de Charlie Parker puis de Gerry Mulligan) jusqu'à sa défenestration
en 1988 à Amsterdam, Chet Baker est devenu un
mythe américain et a été surnommé le " James Dean du jazz ".
Par un monologue poétique, Zéno Bianu s'attache à restituer la
note bleue d'une aventure qui n'a cessé de tutoyer les extrêmes.
Il livre un texte-confidence à la fois tendu et mélancolique,
médiumnique et chaviré, qui tente de faire écho au phrasé unique
de Chet Baker.
L'AUTEUR
Né à Paris en 1950. Signataire du Manifeste électrique dans les
années 1970, Zéno BIANU est l'auteur d'une oeuvre multiforme,
interrogeant à la fois la poésie, le théâtre et l'Orient. Ses pièces
et adaptations ont été jouées dans la Cour d'honneur, au Festival
d'Avignon, et à l'Odéon-Théâtre de l'Europe, notamment
L'Idiot, dernière nuit, avec Denis Lavant. Il a reçu le Prix international
de poésie francophone Ivan Goll et dirige la collection
" Poésie " aux éditions Jean-Michel Place. Il est notamment l'auteur
de Infiniment proche (Gallimard), Le Ciel intérieur (Fata
Morgana), Le Battement du monde (Lettres vives), Suite pour
Albert Ayler (Les Faunes) et a présenté les livres Les Poètes du
Grand Jeu (Gallimard), Poèmes à dire, Une anthologie contemporaine
francophone (Gallimard) et El Dorado, poèmes et chants
des Indiens précolombiens, avec Luis Mizón (Seuil).
L'ACTUALITÉ
13 mars 2008 / 19 heures : Festival " Jazz & Poésie " / Soirée
spéciale Zéno Bianu & Chet Baker
Avec Mimi Lorenzini et ses musiciens
Maison de La Poésie
Passage Molière - 157, rue Saint-Martin
Paris 75003 - M° Rambuteau
OPÉRATION
" 10E PRINTEMPS DES POÈTES / 3 au 16 mars 2008 "
www.printempsdespoetes.com -
-
Après quatre recueils dédiés à Chet Baker, Jimi Hendrix, John Coltrane et Bob Dylan, Zéno Bianu s'attache ici à poursuivre son " autoportrait poétique " commencé avec Infiniment Proche et Le désespoir n'existe pas (Gallimard, 2000 et 2010).
À la fois célébration, méditation et variation, Satori Express revisite une certaine tradition de l'éloge (Antonin Artaud, Jack Kerouac, Joë Bousquet, Jean-Pierre Duprey, Hermann Melville), et de l'hommage aux lieux " électifs " (Venise, New York, Bénarès, etc).
Zéno Bianu consacre également un chapitre aux grandes figures jazzistiques qui l'ont inspiré, notamment Thelonious Monk et John Coltrane.
Il s'agit ici, encore et toujours, de transmettre quelque chose d'irremplaçable : une présence ardente au monde, une subversion féerique, un retour de présence.
Né à Paris en 1950, Zéno Bianu fut l'un des signataires du Manifeste électrique qui secoua la poésie francophone des années 1970. Il est l'auteur d'une ouvre multiforme, forte de cinquante ouvrages, qui interroge la poésie, le théâtre, le jazz, les arts plastiques et l'Orient.
Ses livres sont notamment publiés chez Gallimard et Fata Morgana, et par Le Castor Astral.
Homme de théâtre, ses pièces et adaptations, éditées par Actes Sud-Papiers, ont été jouées au Festival d'Avignon (Cour d'Honneur du Palais des Papes) et à l'Odéon-Théâtre de l'Europe. Il a enregistré plusieurs CD avec Denis Lavant. Ses textes pour la scène ou la radio ont croisé les voix de Jacques Bonnaffé, Robin Renucci, François Marthouret, Pierre Clémenti, Tchéky Karyo, Jean-Marc Barr, Isabelle Carré, Juliet Berto, Geneviève Page, Thierry Hancisse, Clovis Cornillac, Évelyne Istria, Agnès Sourdillon, etc. -
Rares sont les poètes qui offrent au jazz ou au rock un livre, ou même un poème. Zéno Bianu a déjà consacré trois recueils remarqués dédiés à Chet Baker, Jimi Hendrix et John Coltrane, publiés entre 2008 et 2012 au Castor Astral.
Avec ce nouvel opus, Visions de Bob Dylan, il s'attache à dresser le portrait poétique d'un auteur-compositeur majeur du XXe siècle qui a toujours revendiqué la poésie comme la clé même de son ouvre. Héritier direct de la Beat generation (et reconnu comme tel par Allen Ginsberg et Jack Kerouac), lecteur assidu de William Blake, de Walt Whitman et de Dylan Thomas, rimbaldien fervent, Dylan n'a cessé de considérer la poésie comme une pensée qui chante et de composer ses chansons, en Orphée moderne au phrasé inimitable, comme des poèmes-musiques inséparables.
Les essais sur Dylan se comptent certes par dizaines, (et non des moindres, de Greil Marcus à Sam Shepard), mais Zéno Bianu est le premier à tenter de faire ouvre originale de poésie (pour reprendre Ungaretti) à partir de la trajectoire de Dylan, homme de parole s'il en est.
Habité depuis maintenant un demi-siècle par une urgence créative sidérante, Dylan n'a cessé de se métamorphoser, de se réinventer au cours des albums et des décennies, percevant et vivant la poésie comme une forme ultime d'engagement existentiel, ouvrant, tel un disciple électrique de William Blake, un espace visionnaire où la vie et la langue ne cessent de résonner ensemble.
Zéno Bianu s'attache ici à retracer poétiquement la trajectoire de Dylan, ce fugueur devant l'éternel . Par de courts poèmes liés au souffle, à la respiration, à ses cadences et à ses rythmes, il tente de faire écho à cette mince sonorité de mercure sauvage qui caractérise Blonde on blonde, le maître album de Dylan. À la fois célébration, méditation et variation, Visions de Bob Dylan reprend ainsi une certaine tradition de l'éloge chère à la poésie française (du Tombeau d'Edgar Poe de Mallarmé à l' Ode à Charles Fourier d'André Breton). -
Musicien hors normes, porté par un rêve « plus grand que la vie », Jimi Hendrix est devenu l'une des icônes majeures du XXe siècle avant de connaître une mort tragique à l'âge de 27 ans. Aujourd'hui, le nom même de Hendrix évoque un artiste qui met le feu à sa guitare, au sens propre comme au figuré - un artiste qui met le feu à sa vie. Défricheur de sons, de mots et de perceptions, il a ouvert un nouvel espace de liberté et d'inventivité, transcendant les frontières entre rock et musique contemporaine, entre communauté noire et société blanche, engagement politique et quête spirituelle. Composant ainsi une oeuvre complexe et lumineuse, dont l'influence novatrice continue de rayonner. 18 septembre 1970. Hendrix meurt d'une overdose de somnifères au Samarkand Hotel de Londres. Il laisse un dernier poème qui commence par ces mots : « The story of life is quicker than the wink of an eye » (« L'histoire de la vie est plus rapide qu'un clin d'oeil »). Par un monologue poétique, Zéno Bianu s'attache à restituer le dernier rêve de cette aventure fulgurante. Fasciné par les grandes figures-limites de l'art, d'Antonin Artaud (Variations Artaud, Dumerchez) à Marina Tsvetaïeva (Le Ciel brûle, Poésie / Gallimard), de Van Gogh (Le Battement du monde, Lettres Vives) à René Daumal et Roger Gilbert-Lecomte (Les Poètes du Grand Jeu, Poésie / Gallimard), en passant par Chet Baker (Chet Baker (Déploration), Le Castor Astral), Zéno Bianu livre ici un texte à la fois tendu et exubérant, un « tombeau » qui tente de faire écho au jeu unique, « bleu fauve », de Jimi Hendrix.
-
Il n'y a pas de crainte Dans l'ébloui Au plus près du jamais atteint Il n'y a pas de crainte Quand le bleu N'est plus captif du sablier Zéno Bianu.
-
Zéno Bianu explore le Bleu fauve, capable de révéler le plus extrême de l'art et le plus vif de la vie.
Bleu fauve continue le travail poétique initié avec
Satori Express (Le Castor Astral, prix Robert Ganzo 2017). Avec ce nouvel opus, Zéno Bianu propose un éloge ardent du bleu en poésie. Le recueil débute par un portrait d'Elvin Jones, où jazz et poésie résonnent comme deux corps célestes amoureux, avant de culminer dans un mono- logue magnétique consacré à Yves Klein. Zéno Bianu explore le bleu fauve comme la toile de fond même du monde, capable de révéler le plus extrême de l'art et le plus vif de la vie.
Les interventions quadri qui accompagnent le texte s'inscrivent dans la célèbre série Panthéo Vortex de Richard Texier. L'artiste procède à un croisement des techniques : photographie, peinture, art numérique. -
« À la fois sereine et exaltée, la poésie des grands classiques chinois nous traverse d'un souffle vertigineux. On la découvre une fois : on ne s'en remet pas. Il y a en elle une exigence d'impossible, une façon de nous dérouter pour nous ramener infailliblement au juste chemin : la poésie comme flux vital, entrée en collision, découverte du coeur inconnu. » Dans cette superbe anthologie, les auteurs nous emmènent à la découverte des plus grands poètes chinois. Un parcours onirique en six chapitres - « Ermites rêvés », « La montagne refuge », « Ivresses magiques », « Balades d'immortels », « Femmes, chevaux et lunes » et « Eclats d'éveil » - qui constitue une authentique initiation à la vision taoïste du monde et à son potentiel révolutionnaire : « Chaque fois que la pensée commune domine, celle qui donne les ordres et distribue la pseudo-vérité de sa seule omniprésence, étouffant les territoires imaginaires par son langage empoisonné, maniaque et tatillon, la poésie fait retour. »
-
'Parcours de poésie manifeste, radicalement autre, voué aux énergies souveraines du vivant, de la lumière, de l'amour, ce livre affronte et disqualifie la part désenchantée du monde...'
-
Depuis son irruption incandescente au festival de Woodstock en 1969, Santana n'a cessé de réinventer une musique singulière, attachante, à la croisée du monde amérindien, de la communauté afro-américaine et de la culture latino, ouvrant en permanence sur une perspective résolument spirituelle.
Cette lumière, ce chaos, Santana de toutes les étoiles tente de les restituer dans un dialogue poétique démultiplié, un chant en variations constantes. Par son impact direct et spontané sur le verbe, cette musique appelle le poème. Dans le cadre d'une improvisation libre et sensible, Zéno Bianu et Yves Buin se rejoignent ici pour mettre en mots le jazz de la vie.
-
" La peinture est toujours un surgissement - le lieu d'une présence tremblée, le lieu de la rencontre avec les grands morts. Un surgissement vertigineux, inépuisable... Aujourd'hui, un peintre, Marc Feld, s'attache à faire, à défaire et à refaire l'une des figures les plus bouleversantes de l'histoire de la peinture : le " boeuf écorché "... Avec lui, je m'embarque pour un voyage à quatre mains. Un voyage vers les mondes de Rembrandt, de Goya et de Soutine. Avec lui, je rouvre une piste dans l'histoire de la peinture, des parois de Lascaux aux éclats de Pollock. J'aurais pu faire parler Rembrandt, ou Bacon, ou Goya, ou quelques autres éclaireurs. Car ils sont là, tous. Toujours présents. Mais les voilà qui entrent... Dans un murmure démultiplié. Tout le grand choeur des guerriers de l'émerveillement. Les voilà qui vont parler par la bouche d'un seul... Je suis devant ces tableaux, je les regarde, je deviens ces tableaux - et je ne sais pourquoi, c'est Soutine qui me prend par la main "
-
Castor & Pollux lance "Les Grands Rêveurs", une nouvelle collection de livres photo, au format exceptionnellement grand (39 x 33 cm). Plongé dans un océan d'images d'une rare beauté et bercé par les vers libres des textes, de grands photographes révèlent ce qu'on ne voit bien qu'avec le coeur : la beauté, l'émotion. Ces livres offrent ainsi une multitude d'impressions et possèdent un véritable pouvoir de réenchantement. La qualité de la reproduction, la taille des livres, leur faible épaisseur, en font un objet élégant et raffiné qui offre à la photo un espace digne d'une exposition à parcourir.