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Au-Dela Du Raisonnable
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Dans le coma, l'agent Aglaé Cimonard dite Fée en raison de ses superpouvoirs numériques, n'est plus reliée à la vie que par la main et la voix d'Angèle, la grand-mère du commandant Leoni. Retraçant les derniers jours avant l'accident de la plus jeune flic de son équipe, Leoni part dans les Vosges interroger une de ses amies, standardiste dans un centre de soins psy pour adolescents. Le Corse doit trouver le lien entre le destin de son agent et celui de trois jeunes pensionnaires de cette clinique financée par un laboratoire pharmaceutique leader sur le marché des anti-dépresseurs. L'épaisse forêt vosgienne étouffe-t-elle seulement le bruit de la folie des hommes ? Ou aussi celui du scandale ? Leoni pourra-t-il porter secours aux âmes qui s'y sont perdues ?
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Dans les caves d'une maison en démolition, la découverte d'un corps en position de gisant permet à Leoni de rouvrir un dossier de disparition. Non loin de Lille, les germes de la haine ont pris racine et tant pis pour l'illusion d'une campagne paisible. Le Corse est aspiré dans cette enquête avec le sentiment de perdre le contrôle des événements. Il n'est pas le seul, le lieutenant Thierry Muissen vacille et les destins des uns et des autres tourbillonnent, brassés entre passé et présent, à la merci d'un souffle puissant comme celui qui arracha Jean-Toussaint à sa terre et aux bras de Mamilouise pour le précipiter dans ceux de Marie-Eve. Que restera-t-il d'eux quand le rugissement des vents mauvais se sera tu ?
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Devant la tombe encore ouverte de Franck Bracco - jeune self-made-man en vue - une assemblée de notables, la mère et la compagne du mort se tiennent sous la neige qui recouvre Lille. Des coups de feu retentissent : le rédacteur en chef des Échos du Nord est tué, un ponte de l'immobilier blessé. Leoni et son équipe vont devoir fouiller la couche épaisse des affaires brassées par des hommes qui, en vertu de la tradition de leur caste, avancent en se serrant les coudes... Du moins lorsque tout va bien. Et l'illusion que le monde tourne rond est parfaite pour ceux qui considèrent leurs congénères comme des variables d'ajustement... Mais ce n'est pas le cas du Corse, ni des femmes qui l'entourent dans cette enquête, la légiste de son coeur et mémé Angèle en tête. Au prix de quels sacrifices, offrandes ou hécatombes, chacun des personnages de cette histoire pourra-t-il sauver ce qu'il a de plus cher ? Depuis le cimetière de l'Est, territoire d'un gardien singulier, Leoni se lance dans une traque aux faux-semblants haletante. Ce qui n'apaise pas se propres fantômes...
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Affaire personnelle, il découvre le corps sans vie d'une ancienne sénatrice influente, tante d'un futur candidat à la présidentielle. Malgré l'insistance d'Eliane Ducatel, médecin légiste, son remplaçant rechigne à ouvrir une enquête qui pourrait être gênante pour la carrière du neveu, et pour la sienne.
Alors, le Corse et la légiste se lancent sur la piste de leur instinct, laquelle croise un trio de vieilles filles, un politicien en campagne, beaucoup de mal-aimés et une fouine. Mobilisés par la disparition de deux enfants, les membres de la PJ tentent malgré tout d'aider Leoni, qu'ils considèrent toujours comme leur patron. Mais les deux affaires se ramifient, se croisent et s'enfoncent dans les carrières souterraines de Lezennes, où se perdent bêtes et hommes, corps et âmes.
Dans cette galerie de personnages agités par les meilleurs sentiments, et les pires aussi, chacun tente d'atteindre l'inaccessible ou d'enterrer l'inavouable.
Trésors et ignominies scellés.
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Yarnald Colom est journaliste et écrivain. Lorsqu'il accepte l'invitation de Valenti à faire une conférence sur ses polars devant la communauté catalane de Marseille, il ne peut pas imaginer les suites de sa rencontre avec le vieil homme qui, à la fin de
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Écoute les cloches est le treizième roman de Laurence Biberfeld, le quatrième chez Au-delà du raisonnable. L'auteur débride ici ses penchants libertaires avec une truculence digne du grand Frédéric Dard. Le jour où un couple de clochards est surpris baisant dans une Rolls remisée dans un parking des beaux quartiers, la belle opération de déstabilisation menée par les services secrets occultes de la France dérape. De l'action, de l'humour, de l'amour, de la mort, de l'argot et un final en forme de Constitution déclamée du haut du Lion de Belfort. Exutoire et plein de panache, ce nouveau roman de Laurence Biberfeld n'est pas une fable opportune sur l'insoumission, c'est une épopée qui parle de liberté (et donc d'entraves), servie par des héros auxquels personne ne fait jamais crédit.
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"Une sombre et dérangeante descente dans le labyrinthe où les familles dissimulent leurs secrets et où l'on découvre que le plus grand des mystères est soi-même. Un conte maginfiquement narré, dont la complexité et l'originalité révèlent un écrivain de grand talent. " Douglas Kennedy Janet se croit orpheline depuis l'âge de trois ans. Or un homme de loi convoque un jour la jeune femme pour lui apprendre que sa mère vient de mourir et lui a légué une maison au bord de la mer. Méprisant soudain les crises d'épilepsie qui la saisissent depuis toujours et les conseils de l'homme qui partage sa vie, elle part seule vers le nord, aimantée par son héritage. Mais sur la côte anglaise déchiquetée et battue par les flots, la maison n'est pas vide. Tom est là, qui attendait. Dans un conte à donner la chair de poule, Erica Wagner maîtrise le suspense d'une histoire sombre et charnelle où la mythologie celtique et la vie quotidienne entremêlées créent un monde obsèdant. Sur les thèmes gothique de la possession et des liens du sang, La Coupure est un roman poétique et mystérieux jusqu'à la dernière page.
Erica Wagner est née à New York en 1967. Elle a étudié à Londres, où elle vit depuis les années 80. Aujourd'hui, elle dirige la rubrique littéraire du Times, collabore régulièrement au New York Times. Elle fait partie du jury de nombreux prix littéraires. La Coupure est son premier roman traduit en français.
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Excepté les victimes, les personnages de cette histoire semblent mépriser toutes les formes de sincérité et d'idéalisme qui pourraient subsister dans notre société. C'est leur job. Antoine, consultant employé par La Boîte, et Pascal, syndicaliste plaqué par sa femme et licencié suite à un plan social, sont enchaînés l'un à l'autre par une conjoncture violente. Petits maîtres de l'ironie ou vrais cyniques, le tandem, que les temps modernes ont revêtu d'un réalisme troublant, se lance sur les routes en quête de réhabilitation. Bien sûr, ils n'ont ni les mêmes motivations ni les mêmes méthodes, et les pistes se brouillent. On pense à Lautner, car, dans ce scénario noir et caustique sur le dégressage nouvelle tendance, la critique sociale avance à peine masquée, avant d'exploser en exutoire. Une reconversion, comme disent les managers.
François Thomazeau est né à Lille en 1961 et vit à Marseille. Journaliste sportif, il travaille pour les rédactions parisiennes et, depuis les années 90, écrit des romans noirs. Éditeur, traducteur, il nourrit des blogs sur la musique, le sport et a aussi enregistré plusieurs disques... Il est l'un des pionniers du néopolar marseillais.
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Surnommée la Pistolera par la presse des années 70, Antonia la jeune activiste et ses camarades des Brigades mettent tous les carabiniers d'Italie sur les dents. Contrainte de fuir son pays, la jeune fille se jette dans une carrière d'humanitaire au sein d'une congrégation religieuse. Mais la traque qu'organisent les deux officiers italiens qui la pistent est faite pour durer toujours. Dans sa cavale éffrenée, Antonia est tiraillée entre la force inaltérable de ses engagements, son amour pour son cousin Anselme, prêtre dont elle ne partage pas la foi, le devoir de garder le silence pour sa survie et l'impérieux besoin d'agir dans les pays qu'elle traverse. Au Rwanda, elle crie pour chasser les premiers fratricides. Il était une fois une lanceuse d'alerte, elle s'appelait Antonia.
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Abandonné et repris, Les Absents. L'auteure de ce roman au succès controversé, Bérengère Cazo, ex-égérie des années 60-70, jette sur un carnet sa lassitude, l'enfermement de sa notoriété, la difficulté de se remettre à écrire et la maladie qui la gagne doucement.
Mais une loi inexorable indique que des lignes parallèles ne se croisent jamais... sauf une fois brisées. Lignes croisées est une fiction sur l'autofiction, un champ-contrechamp de deux femmes, deux solitudes, deux désespoirs profondément ancrés dans un quotidien étouffant, avec, en fil noir, l'écriture, ses diverses et mystérieuses griffures qui dessinent les passés lourds ou les avenirs inexistants avec la crudité banale d'un microscope...
Ou la cruauté d'une caméra.
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Une tribu de Tsiganes est fixée dans la cité des Tortues, à Hoendense, où la veuve Bayrisch, toute-puissante entrepreneuse de l'industrie pharmaceutique, a encouragé leur installation dans la région. Ces Tsiganes ont avec eux leur ancêtre, Sara bi Limoresqo, qui ne meurt pas. Ils vivent comme ils peuvent, comme partout, et mal. Un juge coulant et une commissaire rigoriste gèrent leur menus débordements. Puis deux affaires conjointes, celle d'un trafic de pièces de voitures volées et celle d'une série d'empoisonnements parmi les enfants de la cité, poussent la commissaire et le juge dans une série d'investigations inopérantes. L'histoire contemporaine plonge dans l'Histoire : proche de Mengele, Angela Bayrisch fut une personnalité occulte mais éminente du régime nazi et son destin est indissociablement lié à celui des Tsignanes, dont Sara est la mémoire. Tandis que la commissaire et le juge piétinent, un duel magique s'engage entre les deux femmes.
Laurence Biberfeld est née en 1960 à Toulouse. Ayant pris son vol très tôt pour se fracasser sur le pavé le plus proche, elle exerce pendant quelques années divers sous-métiers avant de passer son baccalauréat en candidate libre, puis le concours d'instit en 198°. Elle fait ce métier dix-huit ans, puis décide d'arrêter de gagner sa vie pour écrire (et dessiner) à plein temps. Les Enfants de Lilith est son neuvième roman.
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Garance se fait embaucher comme domestique par un couple d'éleveurs de porcs. Dans un but précis.
Les patrons, Marylène, une belle plante jalouse et féroce, et Jean-Michel, un homme à femmes, sont débordés, arrivistes : tout est bon pour nourrir leurs porcs et leurs ambitions.
À l'intérieur et autour de cet élevage intensif, la présence obsédante des animaux s'ajoute à celle des humains en un huis clos concentrationnaire.