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Une jeune femme de vingt-cinq ans perd la voix à la suite d'un chagrin d'amour, revient malgré elle chez sa mère, figure fantasque vivant avec un cochon apprivoisé, et découvre ses dons insoupçonnés dans l'art de rendre les gens heureux en cuisinant pour eux des plats médités et préparés comme une prière. Rinco cueille des grenades juchée sur un arbre, visite un champ de navets enfouis sous la neige, et invente pour ses convives des plats uniques qui se préparent et se dégustent dans la lenteur en réveillant leurs émotions enfouies.
Un livre lumineux sur le partage et le don, à savourer comme la cuisine de la jeune Rinco, dont l'épice secrète est l'amour.
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Hatoko a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Le moment est venu pour elle de faire ses premiers pas comme écrivain public, car cette grand-mère, une femme exigeante et sévère, lui a enseigné l'art difficile d'écrire pour les autres. Le choix des mots, mais aussi la calligraphie, le papier, l'encre, l'enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre.
Hatoko répond aux souhaits même les plus surprenants de ceux qui viennent la voir : elle calligraphie des cartes de voeux, rédige un mot de condoléances pour le décès d'un singe, des lettres d'adieu aussi bien que d'amour. A toutes les exigences elle se plie avec bonheur, pour résoudre un conflit, apaiser un chagrin. Et c'est ainsi que, grâce à son talent, la papeterie Tsubaki devient bientôt un lieu de partage avec les autres et le théâtre des réconciliations inattendues.
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La vie est douce à Kamakura. Amis et clients se pressent dans la petite papeterie où Hatoko exerce ses talents d'écrivain public. Tendres, drôles ou tragiques, les destins se croisent sous son pinceau.
Hatoko s'est mariée et découvre, en compagnie de Mitsurô et de sa petite fille, les joies d'être mère au sein de leur famille recomposée : elle enseigne à l'enfant l'art de la calligraphie comme le faisait sa grand-mère et partage avec elle ses recettes des boulettes à l'armoise ou du thé vert fait maison.
Mais si Hatoko excelle dans l'art difficile d'écrire pour les autres, le moment viendra pour elle d'écrire ce qui brille au fond de son coeur.
Après La Papeterie Tsubaki se dévoile une fois de plus tout le talent d'Ogawa Ito pour nous révéler les sources invisibles du bonheur." -
Trois jeunes soeurs ayant fui l'Iran au moment de la révolution trouvent refuge dans un petit village d'Irlande pluvieux et replié sur lui-même. Elles y ouvrent le Babylon Café et bientôt les effluves ensorcelants de la cardamome et de la nigelle, des amandes grillées et du miel chaud bouleversent la tranquillité de Ballinacroagh. Les habitants ne les accueillent pas à bras ouverts, loin s'en faut. Mais la cuisine persane des trois soeurs, délicate et parfumée, fait germer d'étranges graines chez ceux qui la goûtent. Les délicieux rouleaux de dolmas à l'aneth et les baklavas fondant sur la langue, arrosés d'un thé doré infusant dans son samovar en cuivre, font fleurir leurs rêves et leur donnent envie de transformer leur vie.
Marsha Mehran s'est inspirée de sa propre histoire familiale pour composer ce roman chaleureux et sensuel où la cuisine joue le plus beau rôle. S'y mêlent le garm et le sard, le chaud et le froid, tristesse et gaieté, en une alchimie à l'arôme envoûtant d'eau de rose et de cannelle.
Et pour que chacun puisse expérimenter la magie de la cuisine persane, une recette accompagne chaque chapitre du livre.
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Dans le jardin de la péninsule flottent suspendues les étoffes teintes par Sawa :
pour chaque pièce de tissu qu'elle doit teindre, il lui faut être attentive au vrai visage des
plantes et écouter leur voix pour faire faire surgir des plus humbles plantes les couleurs les
plus vives. Dans son atelier débordant de feuilles, de branches et de couleurs de teintures
végétales, elle doit faire naître cette couleur intérieure invisible qui respire secrètement au
fond des plantes ; pour insuffler ensuite la vie à chaque pièce de tissu. Elle lui permettra
de calmer les remous de son coeur et l'infinie tristesse qui la domine au souvenir du départ
de son mari ; elle lui donnera enfin la force de se réconcilier avec elle-même et avec son
passé.
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Quand la rivière se libère de sa ceinture de glace et de neige, quand les arbres reverdissent et que les azalées fleurissent à nouveau, la réserve ornithologique de Wacheng reprend vie pour le grand bonheur des canards, des sarcelles et même des cigognes qui viennent nicher jusque sur le temple de la Déesse. Les habitants de cette petite ville aux hivers interminables ne cessent de proclamer les mérites des oiseaux migrateurs et nourrissent leurs légendes, comme celle qui voudrait que leurs ailes servent de registre des vivants et des morts au dieu des Enfers. Il y a les gardiens de la réserve Dents de Fer et Noiraud, les trois nonnes du temple, et puis les petits marchands de la rue de la Paix, les cuisiniers au wok, coiffeurs, cordonniers, vendeurs d'huile, fabricants de fleurs en papier, vendeurs de beignets torsadés. La forêt retentit de bruits d'ailes et la destinée des oiseaux s'enchevêtre avec les passions, manigances et secrets des humains, dans une narration savoureuse et envoûtante.
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L'histoire d'amour entre Hiromi, une jeune mère célibataire, et Chiyoko, une lycéenne, débute au moment où cette dernière s'apprête à se jeter sous un train. Avec Sosûke, le fils de Hiromi, les deux femmes fondent une nouvelle famille et ouvrent une maison d'hôtes d'un genre unique, baptisée l'Auberge de l'arc-en-ciel.
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La grand-mère de Mai mène une vie solide et calme dans la montagne au milieu des chênes et des noisetiers. Mai, 13 ans, ne veut plus retourner en cours, oppressée par l'angoisse et la souffrance intérieure, a été envoyée auprès d'elle pour se reposer. Cette grand-mère un peu sorcière va lui transmettre les secrets des plantes qui guérissent et les gestes bien ordonnés qui permettent de conjurer les émotions qui nous étreignent. Ce n'est pas le paradis, même si la lumière y est si limpide, car la mort habite la vie et, en nous, se débattent des ombres comme la colère, le dégoût, la tristesse. Mais auprès de sa grand-mère, Mai apprendra à laisser derrière elle son mal-être pour faire confiance aux forces de la vie, et aussi aux petits miracles tout simples qui nous guident vers la lumière.
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A l'extrémité d'une péninsule, bien loin de Tokyo, dans un paysage de rizières vertes et d'arbres penchés devant la mer, une femme, à l'automne de sa vie et en désaccord avec le monde, entreprend la redécouverte d'elle-même dans une tranquillité solitaire.
En compagnie de son chat, elle fera durant douze mois l'apprentissage des vingt quatre saisons d'une année japonaise. A la manière d'un jardinier observant scrupuleusement son almanach, elle plante à sa guise, apprend à écouter attentivement la chute des fleurs, remplit un carnet de haikus dans l'attente des lucioles de l'été et prête attention aux moments où la nature semble prendre son élan.
Un roman sur une renaissance, parfois nostalgique, qui résonne, à chaque page, de découvertes inattendues, et déborde d'un sensuel amour de la vie.
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Ce roman, fortement autobiographique, raconte l'enfance puis l'entrée dans l'âge adulte de quatre amis inséparables au nord-est du Tibet. C'est une succession de scènes situées à des moments différents de l'itinéraire de chaque enfant, parfois drôles et souvent touchantes, où tous finissent par s'entrecroiser, même après des années de séparation.
Roman d'initiation, donc, mais aussi de la désillusion avec, en toile de fond, cette question essentielle : que signifie être Tibétain aujourd'hui ? Et, plus largement, qu'est-ce qu'être adulte et quel lien maintient-on avec son enfance ? La fraîcheur de l'enfance est remarquablement restituée, et les désenchantements de l'âge adulte rendus avec fidélité par l'auteur qui a connu un parcours comparable à celui du narrateur. -
Vous tenez entre les mains un roman puissant, sauvage et magnifique. On y pénètre comme dans une terre inconnue, jamais arpentée, et si rayonnante de vie (et de mort) qu'on voudrait que le voyage ne finisse jamais.
Décembre 1941. Le Bouk aux Sangliers est un village perdu au nord de Bornéo. Jadis repaire de pirates, de coolies et de chercheurs d'or, il a gagné son nom au terme d'une lutte épique des chasseurs contre les premiers occupants, les sangliers. Mais cette année-là, ce ne sont pas les bêtes qui déferlent sur le village mais l'armée japonaise.
Dans une langue flamboyante, La Traversée des sangliers nous immerge dans le vivant à l'état pur, dans un maelström de sensations, d'odeurs de fruits mûrs et de cris des grands coucals et des éperviers bleus. A la suite de chasseurs opiomanes comme Kwan la Face Rouge, Tzo Da-dy ou Tsing le Biscornu, d'Emily aux bras annelés de bracelets comme la queue d'une panthère nébuleuse, de la vieille sorcière Mapopo aux sourcils en antennes de crevette, gardienne du cimetière, et d'une ribambelle d'enfants, lance-pierre à la main et masque de yokai au cou, nous parcourons les sentiers d'une jungle ensorcelante traversée par la violence, la magie et le rêve. Et par éclairs, la beauté. -
Et vous, comment vivrez-vous ?
Genzaburo Yoshino
- Picquier
- Picquier Poche
- 15 Septembre 2023
- 9782809716405
En 1937, alors que le nazisme se fait de plus en plus menaçant en Europe et que le Japon se militarise, un jeune éditeur s'improvise écrivain pour défendre ce qui fait de nous des êtres profondément humains : la liberté de pensée, l'ouverture du coeur, l'entraide, le désir de justice...
Son livre va connaître un destin exceptionnel. Interdit pendant la guerre, son auteur taxé d'antipatriote et plusieurs fois incarcéré, il a été réédité plus de 80 fois : c'est un best-seller depuis près d'un siècle.
C'est ce manuel à l'usage des êtres humains que vous allez lire.
On y voit un adolescent qui, au fil des découvertes et des questions qu'il se pose au jour le jour, fait l'apprentissage de la vie et de la pensée. Avec le soutien de son oncle, jeune étudiant, qui l'aide à comprendre ce qu'il voit et décrypter ce qu'il pense. Car « il ne suffit pas d'avoir des yeux et des oreilles en état de fonctionnement, il faut que les yeux du coeur, les oreilles du coeur soient aussi ouverts ». -
Une grand-mère fantasque et passionnée d'oiseaux trouve un oeuf tombé du nid, le met à couver dans son chignon et donne à l'oiseau qui éclot le nom de Ruban. Car cet oiseau, explique-t-elle solennellement à sa petite-fille, « est le ruban qui nous relie pour l'éternité ».
Un jour, l'oiseau s'envole et pour les personnes qui croisent son chemin, il devient un signe d'espoir, de liberté et de consolation.
Ce roman grave et lumineux, où l'on fait caraméliser des guimauves à la flamme et où l'on meurt aussi, comme les fleurs se fanent, confie donc à un oiseau le soin de tisser le fil de ses histoires. Un messager céleste pour des histoires de profonds chagrins, de belles rencontres, et de bonheurs saisis au vol.
Un livre lumineux, tout de douceur, de fantaisie et de poésie... à lire pour se donner du baume au coeur (Page des libraires).
Sortie en septembre 2016
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Un sandwich à Ginza
Yôko Hiramatsu, Jirô Taniguchi
- Picquier
- Picquier Poche
- 3 Mars 2022
- 9782809715910
Ces histoires délicieuses qui nous font venir l'eau à la bouche, l'écrivaine gastronome les a composées en compagnie de son ami Taniguchi. Elle nous donne le goût du Japon avec une volupté, une euphorie contagieuses. Cuisine bouddhique à Kamakura, pot-au-feu de fugu à Osaka ou fête de l'anguille à Narita, gyôza croustillants à Jimbôchô, tempuras de crosses de fougères et de pousses de lis à Ginza... Autant de restaurants que de petits quartiers, leurs spécialités et les personnages qui les animent. Car ce livre est aussi un document vivant qui nous fait comprendre le rapport des Japonais à la nourriture : mets de saison et plats de fête, recettes jalousement gardées, destins d'établissements centenaires.
Un livre alléchant, d'une merveilleuse sensualité, qui assouvit aussi bien les rêveries gustatives que la soif de connaissances sur le Japon."
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Jin-yi travaille dans un Centre d'étude des primates. Un soir, elle sauve une bonobo des flammes et alors qu'elle la tient sur ses genoux dans la voiture qui les ramène au Centre, un accident la projette à travers le pare-brise et une étrange fusion s'opère : l'esprit de Jin-yi se retrouve coincé dans le cerveau du bonobo, tandis que son corps est emmené à l'hôpital, entre la vie et la mort.
Celle qu'on appelle "la reine du crime" coréenne livre un récit captivant qui nous tient en haleine du début à la fin. Mais la vraie originalité de son roman est de déplacer les frontières entre humain et non humain, pour s'interroger sur la relation que nous avons avec les autres êtres vivants qui partagent notre planète, et nous sont à la fois très proches et menacés d'extinction, comme les bonobos. -
Avant de devenir le célèbre dessin animé de Takahata Isao, La Tombe des lucioles est une oeuvre magnifique et poignante de l'écrivain Nosaka Akiyuki. L'histoire d'un frère et d'une soeur qui s'aiment et vagabondent dans l'enfer des incendies tandis que la guerre fait rage ; une histoire qui est celle que Nosaka vécut lui-même, âgé de quatorze ans, en juin 1945. Mais Nosaka, c'est aussi un style inimitable, une écriture luxuriante que l'on reconnaît d'abord à son brassage de toutes sortes de voix et de langues.
Une prose étonnante, ample, longue, qui réussit à, concentrer en une seule phrase des couleurs, odeurs et dialogues, secouée de mots d'argot, d'expressions crues, d'images quasi insoutenables, qui trouvent ici une beauté poétique et nouvelle.
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Tout a commencé avec la rencontre d'un chaton égaré. Une boule de poils vaporeuse accrochée de toutes ses griffes au grillage d'un collège près de Tôkyô. Une chatte friande de sardines et de bonite aigre-douce, qui va s'introduire dans la vie de l'auteur pour très longtemps. Mî va partager avec elle quatre-vingts saisons, la rendre sensible à l'odeur du vent, aux signes de la nature, à la température de la lumière, et accompagner chacune des transformations de sa vie. Car ce roman étoilé de poèmes est aussi celui d'une femme habitée par le désir d'écrire et qui, les yeux posés sur Mî blottie à ses côtés, va se transformer en écrivain.
« Tendre et drôle » (Page des libraires).
« Mayumi Inaba signe une histoire impeccablement ficelée sur la puissance du lien homme/matou » (Technikart).
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Née en 1892, vendue à l'âge de huit ans, kinu yamaguchi fera l'apprentissage du dur métier de geisha.
C'est un peu l'envers du décor qu'elle raconte : avant de porter le kimono de soie, il lui faudra vivre un apprentissage rigoureux, étudier tous les arts de divertissement et endurer pour cela privations, exercices physiques traumatisants, soumission aux coups sous les ordres de la " mère " et des " grandes soeurs ". après son initiation sexuelle, elle s'enfuira, puis reviendra vivre dans le " quartier réservé " avant de devenir elle-même patronne d'une maison de geishas.
Récit bouleversant, description édifiante de la vie de tous les jours dans l'intimité d'une okiya, avec ses cérémonies, ses coutumes, ses fêtes et ses jeux. on y entend des histoires de plaisirs, de chagrins, de courage aussi, qui éclairent sous un jour nouveau ce monde fermé sur lequel l'occident ne cesse de s'illusionner.
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Depuis un siècle, Le Livre du thé qui offre une introduction des plus subtiles à la vie et à la pensée asiatiques s'adresse à toutes les générations. Et ce grand classique, qui a permis naguère de jeter un pont entre l'Orient et l'Occident, n'a rien perdu de sa force et peut encore éclairer notre modernité.
Le trait de génie d'Okakura fut de choisir le thé comme symbole de la vie et de la culture en Asie : le thé comme art de vivre, art de penser, art d'être au monde. Il nous parle d'harmonie, de respect, de pureté, de sérénité. Et de sagesse. Que nous contemplions l'évolution de la voie du thé à travers l'histoire, ou que nous nous projetions dans ce nouveau siècle, il convient encore et toujours de nous tourner vers Le Livre du thé.
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Quartier chic et moderne de Séoul, Gangnam est le lieu où se côtoient l'univers de la mode et celui des nouvelles technologies. Le jour, des hommes d'affaires se pressent le long des avenues bordées de gratte-ciels étincelants. La nuit, dans l'ambiance feutrée des clubs privés et des hôtels chics, se révèle une face infiniment plus sombre : un Gangnam souterrain où l'élite économique du pays s'adonne à la drogue, au jeu et aux sévices sexuels, assurée d'une complète impunité.
Dans ce monde où l'argent est roi, vont se croiser un inspecteur véreux accro au jeu et un brillant avocat exerçant, au sein d'un grand cabinet, la fonction de « planificateur » qui consiste, moyennant une colossale somme d'argent, à éviter aux clients des clubs VIP les conséquences de leurs actes.
A la fois thriller et roman social, Made in Gangnam est inspiré de faits réels. L'écrivain Ju Won-kyu, qui est aussi pasteur et travaille auprès d'adolescents vulnérables, a infiltré l'un de ces clubs huppés comme chauffeur-livreur et découvert l'horreur des traitements réservés aux jeunes call-girls qui y travaillent. Son livre révèle, sous le vernis lisse du luxe, un monde d'une inhumanité et d'une violence inimaginables, corrompu par le pouvoir et l'argent. -
Tsukiko rencontre par hasard, dans le café où elle va boire un verre tous les soirs après son travail, son ancien professeur de japonais. Elle ne le dit pas, mais elle est, semble-t-il, une célibataire endurcie ; quant à lui, il est veuf depuis de longues années. Et c'est insensiblement, presque à leur coeur
défendant, qu'au fil des rencontres les liens se resserrent entre eux. Des rencontres, il y en a beaucoup. Le livre choisit de n'en raconter qu'une
douzaine, chacune comme un récit à part. Ces histoires sont tellement simples qu'il est difficile de dire pourquoi on ne peut les quitter. Peut-être est-ce l'air du bonheur qu'on y respire, celui des choses non pas ordinaires, mais si ténues qu'elles se volatilisent quand on essaie de les toucher. Ce livre agit comme un charme, il capte en plein vol la douceur de la vie avant qu'elle ne s'enfuie.
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Funérailles célestes est une histoire vraie d'amour et de perte, de loyauté et de fidélité au-delà de la mort.
Xinran dresse le portrait exceptionnel d'une femme et d'une terre, le Tibet, toutes les deux à la merci du destin et de la politique. En 1956, Wen et Kejun sont de jeunes étudiants en médecine, remplis de l'espoir des premières années du communisme en Chine.
Par idéal, Kej un s'enrôle dans l'armée comme médecin. Peu après, Wen apprend la mort de son mari sur les plateaux tibétains. Refusant de croire à cette nouvelle, elle part à sa recherche et découvre un paysage auquel rien ne l'a préparée, le silence, l'altitude, le vide sont terrifiants.
Recueillie par une famille tibétaine, elle apprend à respecter leurs coutumes et leur culture. Après trente années d'errance, son opiniâtreté lui permet de découvrir ce qui est arrivé à son mari... Quand Wen retourne finalement en Chine, elle retrouve un pays profondément changé par la Révolution culturelle. Mais elle aussi a changé: en Chine, elle avait toujours été poussée par le matérialisme; au Tibet, elle a découvert la spiritualité.
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En 75 petites vignettes, l'auteure se remémore son enfance dans un village perdu du Hunan dont les habitants se connaissent tous et travaillent dur dans les rizières. Joyeuse et libre, la petite Keyi se rend à l'école pieds nus, nage dans les étangs couverts de lotus l'été, pêche des grenouilles et chaparde des fruits dans les arbres.
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Dans la banlieue de Tokyo, Kôko, Matsuko et Ikuko tiennent une petite cantine de quartier. La cuisine y est familiale ; et bien que joyeuses et pleines d'énergie, elles n'ont, pour les clients qui poussent la porte, rien d'extraordinaire. Ce sont des femmes qui prennent de l'âge, des femmes invisibles.
Mais il suffit de goûter les beignets de palourdes, les croquettes de tôfu aux bulbes de lis ou les bourgeons de pétasites au miso qu'elles cuisinent pour qu'opère une étrange alchimie. Quelle chance d'aimer manger ! Quelle chance d'être vivante !
La cuisine de La Maison de Coco devient alors le lieu du bonheur retrouvé et de la réconciliation. Avec les amours passés, les choses cachées derrière les choses mais surtout avec soi. Car on ne finit jamais d'être femme et de savourer la vie.