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JEAN BREJOUX
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«Les Pyrénées c'était quelque chose comme une bande rousse sur la carte, verte et noire par ailleurs, sur laquelle apparaissaient quelques taches: les montagnes. A droite et à gauche la carte virait au bleu, c'était la mer. Oui, les Pyrénées séparaient l'Espagne de la France. Avec ça, il fallait chaque fois réfléchir un brin avant d'écrire leur nom.»
Publié en 1930, ce récit, traversée géographique, sociale et humaine de la région des Pyrénées, s'organise moins comme un journal classique que comme une série de tableaux ou de portraits, dans lesquels sont décrits les événements auxquels assiste ou participe Tucholsky. Accueilli par des habitants dépassant l'hostilité nationaliste franco-germanique, il y découvre ses traditions et ses voix multiples, mais aussi son histoire: du Cirque de Gavarnie, aujourd'hui encore un haut-lieu du tourisme pyrénéen, à la ville de Lourdes, en passant par les villes de Cauterets, la station thermale d'Eaux-bonnes, la Corrida à Bayonne, les Basques de Saint-Jean-Pied-de-Port... Tout est observé et décrit par l'auteur avec une minutie et une justesse rares, qui se ponctuent par ce ce que Jean Bréjoux nomme une «déclaration d'amour à la France». Un accueil et un abri essentiels alors que son pays natal, l'Allemagne, devenait, pour lui et sa pensée, invivable. -
Le concile d'amour ; une tragedie céleste en cinq actes
Oskar Panizza
- Tohu-Bohu
- La Bibliotheque Secrete De Regine Deforges
- 6 Avril 2018
- 9782376220428
Émoi au paradis ! En cette fin de xve siècle la débauche est partout : chez les vilains et même au Vatican où Alexandre VI Borgia a une conception très personnelle de la papauté. Comment faire pour remettre hommes et femmes dans le droit chemin ? Ni Dieu ni Jésus n'ont le quart d'une idée ! Mais peut-être le diable ?
Il eut l'idée et le mal court... même aujourd'hui.
Conséquences : procès pour blasphème et condamnation d'Oskar Panizza. Aucun écrivain de l'Empire allemand n'a jamais été jugé avec une telle sévérité. Il écopa d'une peine d'un an de prison ferme.
Le « Je reconnais que je suis athée » a suffit à le faire condamner.
Il faut attendre 1964 et les éditions Pauvert pour avoir une traduction en français. Jorge Lavelli monta la pièce en 1969 avec décors et costumes de Leonor Fini.