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Antiquité
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«Il m'est difficile de montrer tout cela comme si j'étais un dieu», écrit Homère. Et pourtant. Voici le texte fondateur de toute la poésie épique occidentale et, plus encore, de toute littérature qui se veut poésie. Le récit transcende son sujet même : l'affrontement des Troyens et des Achéens, menés par les héros Hector et Achille, sous la tutelle des dieux. C'est qu'il exprime l'essence des passions humaines (la colère, la jalousie, l'envie), des conflits, de l'amitié, de l'héroïsme. C'est qu'il dit, de manière universelle, la peur et le courage face à la mort.
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«Vous avez le choix : Ulysse ou le Cyclope. Vous choisissez Ulysse. Au péril de votre vie, après dix années de combats, vous avez pris la ville de Troie. C'est votre surnom : preneur de Troie. Sur le chemin du retour, vous avez perdu nombre de vos compagnons. Les uns, le Cyclope les a engloutis. Les autres se sont noyés. Ils ont mangé les Vaches du Soleil, en dépit de vos recommandations. Ils ont goûté à des fruits étranges qui procuraient l'oubli. Ils ont fait l'expérience de vivre en cochons. Mais vous, Ulysse, vous avez dû lutter.Vous avez percé l'oeil du Cyclope, le fils de Poseidon. Vous n'aviez pas le choix. De là vient l'acharnement de Poseidon à vous nuire. Pauvre Ulysse, incapable de profiter de l'immortalité toute proche que Calypso vous offre sur un plateau en or. Courage, les déesses vous protègent, et la terre n'est plus très loin !Vous aurez bientôt l'âge de Télémaque, celui d'Ulysse, puis celui de Laërte : déjà vous savez que votre vie s'est jouée quelque part entre Troie et Ithaque.»
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« L'épopée virgilienne n'est jamais languissante, elle a de la fluidité et du rythme ; avant même de saisir la beauté d'ensemble de l'oeuvre, nous percevons tout de suite, ligne après ligne, que l'écriture de l'Énéide est une des plus limpides et raffinées qui soit, semée de vers dont la pureté, l'opalescence et l'émotion donnent le frisson. »
Paul Veyne
Avec cette nouvelle traduction, Paul Veyne, le grand historien de Rome, fait au lecteur du xxie siècle un cadeau inattendu : le chef-d'oeuvre de la littérature latine, extraordinaire récit d'aventures, rendu à son souffle épique dans une prose aux couleurs étincelantes.
Sa traduction ne respecte qu'une seule chose : l'amour de la littérature. Jamais l'Énéide n'avait été aussi belle à lire. François Busnel, L'Express.
Un récit romanesque dont la narration rapide ne laisse aucune place à l'ennui. Maialen Berasategui, Le Magazine littéraire. -
Index par René Langumier
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Comment choisir ses amis ? Comment les mériter ? Comment les garder ? Sur tous ces points, les réflexions de Cicéron nous guident encore aujourd'hui.
Le traité sur l'amitié -
De Amicitia - est un des derniers textes de Cicéron. " Je me demande, écrit-il, si, à part la sagesse, les dieux ont donné aux hommes quelque chose de meilleur ".
Comment choisir ses amis ? Comment les mériter ? Comment les garder ? Sur tous ces points, les réflexions de Cicéron nous guident encore aujourd'hui. -
Un ouvrage unique en son genre, relation écrite par l'acteur principal du drame qu'elle fait revivre, et publiée pendant cette guerre de huit ans, à des fins de propagande personnelle : un tour de force, qui ne fut jamais répété. Cette histoire d'un conflit prolongé est un livre de combat, en même temps que le témoignage le plus ancien et le plus important sur les origines de la France, la Belgique, la Suisse, l'Allemagne rhénane et la Grande-Bretagne. C'est bien un grand peuple celtique en pleine évolution que César a gagné à la civilisation latine, ce fut aussi une culture dont nous commençons à entrevoir l'originalité et le raffinement.
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Histoire Auguste et autres historiens païens
Collectif
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 3 Novembre 2022
- 9782072950568
En 313, Constantin, empereur chrétien, accorde la liberté de culte à toutes les religions ; nul ne sera plus contraint de vénérer l'empereur à l'égal d'un dieu. En 391-392, Théodose, empereur très chrétien, interdit les cultes païens. Le monde a basculé. Ce qui est en cause, ce ne sont pas seulement des croyances et des cultes, mais toute une civilisation fondée sur la paideia - la culture, les moeurs et les pratiques de la Rome éternelle. C'est en ce sens que les historiens réunis dans ce volume peuvent être dits païens : nourris à l'antique paideia, ils en partagent toujours les valeurs. Ils écrivent entre 360 et 394 (avant 408 pour l'auteur des Vies et moeurs des empereurs) sous les règnes de princes chrétiens, occupent des postes importants, proches du pouvoir, et, par force, s'avancent masqués.De belles carrières restent ouvertes à ces lettrés, émules de Tite-Live, de Suétone ou de Tacite ; les empereurs chrétiens ne peuvent se passer d'eux. Les lois de 391-392 ne les réduisent pas au silence, mais ils sont assez lucides pour comprendre jusqu'où ils peuvent aller dans leur éloge du passé. La plupart évitent prudemment de parler du christianisme. L'Histoire Auguste, elle, s'autorise des moqueries, des parodies des Évangiles ou des Pères de l'Église, des allusions plus ou moins voilées. Le livre - trente vies d'empereurs, à partir d'Hadrien - est truffé d'indices révélant à des lecteurs choisis le fond de la pensée de son auteur, écrivain dissimulé, semet ridente, «souriant dans son for intérieur».Cet auteur pourrait passer pour le digne successeur du Suétone des Douze Césars. Il a du goût pour les frivolités d'alcôve, les anecdotes à portée moralisante, les prodiges et les oracles. Mais il se révèle en outre particulièrement imaginatif. L'Histoire Auguste n'est pas une oeuvre historique au sens moderne du terme : elle enrichit son récit par tous les moyens qu'offre l'écriture romanesque, jusqu'à effacer les frontières entre histoire et fiction. C'est l'occasion de savoureux morceaux de bravoure, d'autant plus soignés littérairement qu'ils sont historiquement douteux.Histoire sans autorité donc, mais pleine de vie et finalement de vérité : une oeuvre personnelle et sensible sur l'âge d'or du paganisme et sur son déclin. «Une effroyable odeur d'humanité monte de ce livre», disait Marguerite Yourcenar, qui y avait trouvé la matière des Mémoires d'Hadrien. Cette humanité en désarroi, c'est celle des païens qui assistent impuissants à la dissolution du monde auquel ils tiennent et appartiennent. À la bataille de la Rivière froide, en 394, les armées de Théodose affrontent l'usurpateur Eugène et le général Arbogast, soutenus par le parti païen. Théodose vainqueur, certains vaincus se donnent la mort. Parmi eux, Nicomaque Flavien senior, aristocrate, préfet du prétoire d'Italie, probable auteur de l'énigmatique Histoire Auguste.
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Pièce de guerre ancrée dans l'histoire de la cité, Les Perses est une tragédie simple et exemplaire : de l'ouverture du drame, à la cour royale de Suse, jusqu'à son dénouement, elle retrace les événements qui ont conduit à la défaite navale subie par l'armée de Xerxès au large de l'île de Salamine en 480 av. J.-C. Comment Xerxès, en lançant contre une Grèce désunie une armée gigantesque, avait-il pu, contre toute attente, faire échouer son projet de conquête ? À quelles causes humaines, divines ou logistiques, un tel échec pouvait-il être rapporté ? Dans les littératures européennes, Les Perses d'Eschyle occupe une place pionnière. Il s'agit d'abord de la plus ancienne pièce de théâtre conservée, tous genres dramatiques confondus. Par les leçons morales et politiques qu'elle soulève, ensuite, elle nourrit encore de nos jours le débat des historiens et des philosophes sur un moment emblématique de l'histoire des Grecs et de l'Europe.
Traduction, préface, dossier et notes de Didier Marcotte. -
La Voie du guerrier : L'art de la guerre de Sun Tzu; Le code du Samouraï de Inazo Nitobo ; Le traité des cinq
Sun Tzu, Miyamoto Musashi, Inazô Nitobe
- Guy Trédaniel
- 3 Octobre 2024
- 9782813230461
Trois grands classiques de la littérature chinoise et japonaise réunis dans un beau coffret de collection.
Trois textes fondateurs pour découvrir les stratégies et les techniques de guerre utilisées lors des combats en Chine et au Japon.
Rédigé par le général chinois Sun Tzuau vie siècle av. J.-C.,
L'Art de la guerre, dévoile la flexibilité stratégique, la vivacité d'esprit, l'usage des espions et l'étude des intentions de l'ennemi à l'oeuvre sur le champ de bataille.
Dans
Le Code du samouraï, Inazo Nitobe explore le code moral de la classe guerrière japonaise et décrit l'importance de la chevalerie quand règne la violence. Des idéaux immuables qui résonnent encore aujourd'hui dans le Japon moderne et dans le monde entier.
Datant du milieu du XVIIe siècle,
Le Traité des Cinq Roues nous expose la pensée de Miyamoto Musashi, maître japonais du sabre. Ses arguments sur la manière de gérer le conflit, entre discipline et contrôle, ont été grandement utilisés. -
Lettres, maximes et sentences
Epicure
- Belles Lettres
- Classiques En Poche
- 16 Février 2024
- 9782251455266
Les désirs de l'homme sont illimités ; sitôt satisfaits, il en faut davantage. C'est contre cette course folle qu'Épicure appelle chacun à limiter ses désirs (non pour se mortifier, mais afin de pouvoir les satisfaire pleinement), ou plutôt à comprendre qu'ils sont déjà limités, de fait et par la nature même. Seule notre imagination les ouvre à l'infini, nous vouant ainsi à la poursuite perpétuelle de ce qui nous manque et qui ne pourrait, une fois atteint, nous combler.
Épicure est celui qui « fixa des bornes au désir comme à la crainte ». À la crainte, puisqu'il nous aide à comprendre que ce qui nous effraie le plus - les dieux, la mort - n'est pas à redouter (ceux-là parce qu'ils ne s'occupent pas de nous, celle-ci parce qu'elle n'est rien). Et aux désirs, en nous apprenant à y distinguer trois catégories différentes : les désirs naturels et nécessaires, qui visent essentiellement à supprimer la douleur et sont pleinement satisfaits lorsque celle-ci a disparu. Ces désirs sont toujours bons et le plus souvent faciles à assouvir ; les désirs naturels et non nécessaires (le désir sexuel, les désirs esthétiques, etc.). Il n'y a pas lieu de les condamner, mais il est dangereux d'en devenir esclave ou même de les laisser indéfiniment s'accroître ; les désirs ni naturels ni nécessaires, qu'Épicure appelle aussi les désirs vains ou vides (gloire, pouvoir, honneurs, richesse, luxe, etc.) , qui deviennent illimités et cessent en cela d'être naturels.
La leçon d'Épicure : jouir le plus possible, mais en désirant le moins possible (puisqu'on ne désire, à la limite, que ce dont on a naturellement besoin). -
Thucydide d'Athènes vécut la guerre du Péloponnèse (431-404 av. J.-C.) comme citoyen, comme général, comme exilé (en 424) qui ne revint dans sa patrie qu'après sa défaite, enfin comme historien qui dit avoir perçu dès l'origine que ce conflit entre deux coalitions dirigées respectivement par Athènes et Sparte serait l'événement majeur de l'époque. Thucydide est le créateur de la raison historique. Comme la raison grecque en général, la raison historique est fille de la cité. Elle est fille aussi du gigantesque essor intellectuel qui soulève la Grèce du V? siècle, avec la médecine hippocratique, l'enseignement des sophistes, et l'activité des orateurs, singulièrement Périclès. L'histoire politique se modèle, chez Thucydide, sur cette création majeure du V? siècle qu'est la tragédie athénienne. Athènes connaît, comme les héros tragiques, la grandeur et la chute. Thucydide est l'historien de la raison et de la déraison dans l'histoire, il est le peintre de la tragédie d'Athènes.
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Peu d'ouvrages ont eu une influence comparable à celle des Pensées pour soi, étonnant petit livre rédigé en grec qui consignerait les «pensées» de l'empereur romain Marc Aurèle, maître du monde au IIe siècle de notre ère. Pourtant, ce texte dont l'attribution reste incertaine, le statut mal défini, les enjeux obscurs et l'argumentation difficile à cerner soulève bien des questions. Les différentes interprétations qui en ont été proposées reflétaient les partis pris idéologiques ou religieux de leurs auteurs plus que les thèses dictées par le texte lui-même. Que choisir entre «le plus vertueux des païens», le «persécuteur des chrétiens», le quasi-mystique des «exercices spirituels», le «dernier avatar du stoïcisme impérial» et le coach du développement personnel ?Dans ce texte, les lecteurs de la Renaissance cherchaient surtout des signes de la compatibilité et de la continuité entre sagesse antique et pensée chrétienne. Notre siècle, qui se veut toujours humaniste, y trouvera encore les germes de certaines de ses valeurs.
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Au verso du roman national, Suétone a inscrit la légende noire de l'empire romain : l'incestueux Caligula, le sanguinaire Néron... À partir de secrets d'alcôves et de rumeurs, plus ou moins fondées, Suétone a su rendre ignoble le nom des empereurs qui ont fait Rome. L'ignominie exposée dans les Vies des douze Césars consacre une aristocratie émancipée des lois humaines. Baignés dans la moiteur des corps extatiques, ces seigneurs, adoubés par les flots de sang versés, provoquent la même stupeur que les suppliciés dépeints par Jérôme Bosch, la même fascination que les monstres de Sade. Depuis près de deux mille ans, les Vies des douze César nous font pénétrer dans le secret des foyers, du stupre et des gorges tranchées, à la recherche de fantasmes qui sont toujours les nôtres. Plus esthète qu'historien, Suétone écrit l'envers de l'histoire romaine.
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Les exemples y sont pour la plupart tirés d'Homère, et conduisent tous à cette conclusion plus humoristique que sérieuse : le poil fuit l'intelligence et l'intelligence, pareillement, se tient à distance de la pilosité.
Réponse à Dion, et à son
Éloge de la chevelure, ce court traité fait partie des joutes rhétoriques auxquelles se livraient les penseurs et les écrivains grecs de l'Antiquité. Les exemples y sont pour la plupart tirés d'Homère, et conduisent tous à cette conclusion plus humoristique que sérieuse : le poil fuit l'intelligence et l'intelligence, pareillement, se tient à distance de la pilosité. -
L'art d'aimer ; les remèdes à l'amour ; les produits de beauté pour le visage de la femme
Ovide
- Folio
- Folio
- 5 Février 1974
- 9782070365326
«Le but, atteignez-le en même temps ; c'est le comble de la volupté, lorsque, vaincus tous deux, femme et homme demeurent étendus sans force. Voilà la conduite à suivre, lorsque le loisir te laisse toute liberté, et que la crainte ne te contraint pas à hâter le larcin d'amour. Lorsqu'il y aurait danger à tarder, il est utile de te pencher de toute ta force sur les rames et de donner l'éperon à ton coursier lancé à toute allure.»
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Qu'il soit partagé ou non, l'amour que dépeignent ces missives imaginaires des grandes héroïnes de la mythologie n'est en aucun cas un jeu badin ou superficiel : il engage l'être jusqu'à la mort. Les amoureuses qui se savent adorées en retour ne trouvent de sens à l'existence qu'auprès de leur amant ; ainsi, la séparation est insurmontable à Pénélope ou Hermione. Quant aux femmes délaissées, trahies, abandonnées, toutes victimes de l'inconstance masculine, elles sombrent dans le désespoir le plus profond et passent de la soumission à la révolte, des menaces aux supplications : elles sont Phyllis, Ariane, Médée...
Avec ces lettres d'amour en forme de monologues tragiques initialement parues dans l'ouvrage «Lettres d'amour, lettres d'exil» (coll. «Thesaurus», 2006) pour lequel Danièle Robert - écrivain et traductrice d'Ovide, Catulle, Paul Auster, Guido Cavalcanti et Dante - a obtenu le prix Jules Janin de l'Académie française, Ovide explore la perte et l'exil. Il est loin de se douter, lorsqu'il compose cette oeuvre de jeunesse, qu'il éprouvera lui-même ces sentiments à la fin de ses jours dans le lieu le plus reculé de l'Empire romain. Et pourtant tout est là, déjà ; dans ces cris de désespoir, dans ces efforts déployés pour fléchir le destin résonnent l'absolu et le vertige du manque.
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Deux vieux amis marchent à travers la campagne. Ils en ont marre de tout. Ils se posent une question toute simple : où vivre?
Deux vieux amis marchent à travers la campagne. Ils en ont marre de tout. Alors ils s?en vont. Ils quittent la ville. Ils veulent l?insouciance et le bonheur. Ils se posent une question toute simple : où vivre ?
Ces deux amis, c?est nous. C?est nous, à la recherche du meilleur endroit où vivre sur la terre. C?est nous, les yeux rivés sur les mauvaises nouvelles quotidiennes, emplis d?une sensation de fin du monde. C?est nous, fuyant l?actualité désastreuse -; Athènes, 514 av. J.-C. : la guerre du Péloponnèse. Mais à quoi bon ressasser l?existence de la boîte de Pandore? Plutôt fuir. Aristophane ouvre sa comédie sur une ellipse : celle du Mal. La féérie peut commencer.
La réponse à la question qui ouvre la pièce -; où vivre? -; n?est pas donnée par la Huppe. La réponse se dessine grâce à Pisthétaïros, aux oiseaux, et à Prométhée. -
Anthologie bilingue de la poésie latine
Collectif
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 22 Octobre 2020
- 9782072743313
Un choix de poèmes depuis les origines (IIIe s . av. J. -C.) , avec les fragments de Livius Andronicus, jusqu'à Pascal Quignard, auteur en 1976 d' "Inter aerias fagos" . Textes de Plaute, Térence, Cicéron, Lucrèce, Catulle, Virgile, Horace, Tibulle, Properce, Ovide, Sénèque, Lucain, Pétrone, Martial, Stace, Juvénal, Priapées anonymes, choix d'épitaphes ; les poètes païens des IIIe et IVe siècles, dont Ausone et Claudien ; les poètes chrétiens de l'Antiquité et du Moyen Age, Lactance, Hilaire de Poitiers, Ambroise de Milan, Prudence, Sidoine Apollinaire, Boèce, Venance Fortunat, Paul Diacre, Alcuin, Raban Maur, Adalbéron de Laon, Fulbert de Chartres, Pierre le Vénérable, Geoffroy de Monmouth, Alain de Lille, Hélinand de Froidmond ou Thomas d'Aquin ; des hymnes liturgiques, dont le Salve Regina, les poèmes satiriques, moraux ou religieux des Carmina burana, la poésie érotique du Chansonnier de Ripoll ; les poètes de l'humanisme et de la Renaissance, notamment Pétrarque, Boccace, Politien, Erasme, Bembo, l'Arioste, Scaliger ou Giordano Bruno ; les Français Théodore de Bèze ou Joachim Du Bellay ; les Anglais Thomas More ou John Owen ; puis Baudelaire, Rimbaud, Giovanni Pascoli et Pascal Quignard.
Liste non exhaustive.
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Pensées pour moi-même (nouvelle édition)
Marc aurèle
- Arlea
- Retour Aux Grands Textes (poche)
- 3 Février 2022
- 9782363082817
Pensées pour moi-même est le journal intime, dans son expression la plus sensible, d'un empereur romain qui fut aussi un des plus grands tenants du stoïcisme antique.
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Avec la collaboration de Patrick Dandrey
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La Perse et l'Égypte antique, comme si vous y étiez, telles qu'elles ont été décrites au V? siècle avant notre ère par Hérodote d'Halicarnasse. Si vous voulez savoir ce que furent les folies de Cambyse et les moeurs du crocodile nilotique, reportez-vous à L'Enquête. Lire Hérodote, c'est voyager dans le monde ancien, en compagnie d'un esprit aimable et curieux de tout, apprendre ce que l'on disait à Sardes, Suse, Memphis, Milet ou Athènes, ce que les conteurs dans les rues, les guides dans les sanctuaires narraient aux passants; c'est voyager en compagnie d'un auteur qui est pour nous le père de l'ethnographie, de la géographie, du reportage et du roman, comme il est, pour nous comme pour toute l'Antiquité, le père de l'Histoire.
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Dans la première partie de l'enquête (livres I à IV), Hérodote a relaté la naissance et le développement de la puissance perse avec le roi Cyrus et ses successeurs Cambyse puis Darius.
Au livre V commence le conflit qui, de 511 à 479 avant notre ère, oppose les Perses à la Grèce. dans ce passionnant récit - la première grande oeuvre en prose de la littérature grecque -, Hérodote nous dit pourquoi et comment les deux mondes de son temps, l'Est et l'Ouest, se sont toujours heurtés et puis, deux générations avant lui, se sont engagés dans la plus grande guerre de leur histoire, les guerres médiques.
Le conflit de l'Est contre l'Ouest, des Barbares contre les Grecs, de l'orient contre l'Occident, a des résonances très actuelles, et ce n'est pas la moindre raison de lire la dernière partie de cette étonnante "enquête".
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?Faites l'amour pas la guerre. Au Ve siècle avant J.-C., en pleine guerre du Péloponnèse, Aristophane imagine un mot d'ordre encore plus efficace : ne faites pas l'amour et la guerre s'arrêtera.
Faites l'amour pas la guerre. Au Ve siècle avant J.-C., en pleine guerre du Péloponnèse, Aristophane imagine un mot d'ordre encore plus efficace : ne faites pas l'amour et la guerre s'arrêtera. Une Athénienne audacieuse, Lysistrata, convainc les femmes des cités grecques de mener une grève du sexe. Un même aiguillon bande alors le désir des hommes, unis face à l'abstinence de leurs épouses.
Tour à tour tendres ou résolument obscènes, les rapports hommes-femmes sont pour Aristophane l'occasion de laisser libre cours à son inventivité langagière. Cette nouvelle traduction redonne au texte sa vivacité et sa crudité originelles. Le sort d'Athènes dépend soudain de la transparence d'une petite robe jaune... -
« Aussi n'est-il plus besoin à présent de recourir à des remèdes trop durs - ils sont désormais derrière nous : tu n'as plus à lutter contre toi-même, à te mettre en colère contre toi-même, à te montrer sévère envers toi-même. Ce qui importe désormais, l'étape finale, c'est d'avoir confiance en toi et d'être convaincu que tu suis le bon chemin, sans te laisser dérouter par les traces de ceux - et ils sont nombreux - qui se sont fourvoyés de tous côtés [...]. Nous allons donc chercher comment l'âme peut avancer d'une allure toujours égale et aisée, se sourire à elle-même, observer avec bonheur ses propres réalisations ; comment, sans interrompre la joie qu'elle en tire, elle peut rester dans cet état de calme et ne connaître ni hauts ni bas : ce sera la tranquillité. Cherchons une règle générale permettant d'atteindre cet état : de ce remède universel, tu prendras la part que tu veux. »