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Sous La Lime
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Benjamin Péret à la radio ; le deshonneur des poètes
Collectif
- Sous La Lime
- 19 Octobre 2015
- 9782909398648
Comme l'indique le titre de l'album, le poète Benjamin Péret était l'invité de l'émission radiophonique de Gérard Legrand, « Les armes parlantes » animée par André Francis en décembre 1952. Durant l'entretien de plus de 20 minutes, ponctué de poèmes et de virgules musicales, le poète évoque sa rencontre avec André Breton, Aragon, Eluard. et sa participation sans réserve au mouvement surréaliste. Le compagnon d'armes des républicains durant la guerre d'Espagne, raconte aussi son internement politique durant la seconde guerre mondiale, son séjour à Marseille soumise aux milices pétinistes et, en 1941 son départ pour le Mexique.
Enfin, interrogé sur l'avenir de la poésie, il présente François Dupré, propos illustrés d'un poème de celui-ci.
Cette archive radiophonique est suivie de la lecture intégrale de « Le déshonneur des poètes », réquisitoire en réponse au recueil « L'Honneur des poètes » dans lequel de nombreux auteurs, croyants et athées main dans la main, sacrifie, selon lui, la liberté, vertu essentielle de la poésie, sur l'autel du « mariage » entre patriotisme et religion.
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Un album de 21 poèmes d'auteurs très connus, comme Rimbaud, Guillevic, Eluard, et d'autres qui le sont moins, mais qui occupent cependant une place incontournable parmi les poètes contemporains, tels que Jean-Marie Berthier, Isabelle Jullian ou encore Peter Bakowski, qui dépeignent et parfois racontent crûment et sans voile, les horreurs des guerres, la funeste injustice de celles-ci pour ceux qui les font, qui ne sont jamais ceux qui les commanditent. A ce propos, la célèbre Chanson de Craone qu'interprète Claude Aufaure, illustre parfaitement le sentiment qu'éprouvèrent les poilus de la grande guerre, en majorité ouvriers et paysans jetés par centaines de milliers dans la grande « boucherie » :
Ce s'ra votre tour, messieurs les gros De monter sur le plateau Car si vous voulez faire la guerre Payez-la de votre peau Le propos de ce CD n'est donc pas uniquement de susciter le dégoût de ce qu'engendre la guerre, mais de souligner et de condamner les vrais responsables et réels bénéficiaires des atrocités. Egalement présents dans ce disque, Arlette Humbert- Laroche, résistante morte à 30 ans dans les camps Nazis et Gaston Couté qui, dans « Le fondeur de canons », décrit la fatale condition d'un ouvrier condamné pour vivre, à fabriquer des machines de mort, texte qui s'achève ainsi :
Ne me maudissez pas, ô mères !
Moi je ne fais que des canons, Ça n'est pas moi qui les fais faire !