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Tragédie
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Corneille, on le sait maintenant, était un profond analyste de la vie et du pouvoir politiques. Il raconte ici l'échec d'une conjuration - seule forme d'opposition sous la dictature - et le pardon qui la suit. Sous l'intrigue apparente, et historique, il a voulu montrer le drame du pouvoir vieillissant, de l'opposition impuissante, des individus dépassés par des forces qui les écrasent. Cette tragédie n'a donc rien perdu de sa puissance, ni de son actualité.
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Faust (1808) s'ouvre sur un étrange pari entre Ciel et Terre : Dieu, qui a confiance en la nature humaine, accorde au diable d'induire un homme en tentation. Sous les traits de Méphistophélès, le diable propose un pacte à Faust, un savant désabusé : en échange de son âme, il lui promet de satisfaire éternellement sa soif de connaissance et de jouissance...Par la réécriture de ce mythe fascinant, Goethe explore les tiraillements de l'âme humaine et pénètre, au-delà du destin tragique de ce Prométhée moderne, jusqu'aux arcanes de l'esprit et du coeur humains.
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Après le fabuleux voyage des Argonautes, Jason prend pour femme celle qui l'a tant aidé dans la conquête de la Toison d'or : Médée. De sang royal mais d'origine barbare, elle restera toujours l'étrangère à Corinthe. Est-ce la raison qui pousse Jason, dix ans plus tard, à rompre leur alliance pour la fille du roi Créon ? Outragée et délaissée avec ses deux fils, Médée est prête à tout. Rien n'arrêtera sa violence, et son intelligence redoutable sera au service de la pire cruauté... La tragédie d'Euripide a donné à Médée une dimension telle qu'elle ne cesse, encore aujourd'hui, d'inspirer les plus grands écrivains.
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Représentée pour la première fois en 1659, oedipe marque le retour de Corneille au théâtre, après sept ans d'absence.
Le dramaturge achevait alors ses trois Discours sur le poème dramatique, dans lesquels il expose ses principes de composition en un dialogue constant avec la Poétique d'Aristote. Il était donc tentant de traiter le sujet de l'oedipe roi de Sophocle, désigné par le philosophe comme le chef-d'oeuvre du genre tragique. Ce n'est qu'ensuite que Corneille en aurait mesuré la difficulté : l'histoire de ce roi qui se découvre parricide et incestueux heurte de front l'impératif de bienséances. Pour « remédier à ces désordres », il apporte des modifications considérables au mythe, qu'il adapte selon ses propres préceptes dramatiques. Lire l'oedipe de Corneille, c'est ainsi l'occasion de comprendre, peut-être plus clairement qu'avec toute autre pièce du XVIIe siècle, ce qu'est une tragédie classique.
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« Nous avons joué, toujours joué votre jeu d'hommes, que ce soit dans les larmes... ou le rire... ou la rage... et même la haine muette «féminine», comme vous l'avez dit à juste titre ; nous avons toujours été vos complices contre nous-mêmes en le sachant mais enivrées, droguées, par vous, prétendument privilégiées, consentantes en apparence... jusqu'au jour où moi, Artemisia, soudain réveillée, j'ai peint ce tableau armé. »
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Ils ont entre 16 et 18 ans, c'est le printemps, et le bac approche. Jeanne confie à Charlotte, sa meilleure amie, qu'elle est amoureuse de Romain. Mais l'est-elle, vraiment ? Romain, le bourreau des coeurs, passe d'une fille à une autre. Mais est-ce vraiment ce qu'il souhaite ? Mathilde, une fille que l'on dit facile, est sa dernière conquête. Mais qu'est-ce qu'une fille facile ? Baptiste se demande pourquoi avec les filles, ça ne marche pas. Pour l'aider, Romain organise une fête.
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Glovie et sa mère Inna vivent en France depuis sept ans dont quatre années déjà dans un hôtel pour migrants. Inna fait tout ce qu'elle peut pour s'occuper de sa fille, mais dans son travail, elle n'a pas le choix des horaires. Comme Inna est serveuse, dans un bar, la nuit, Glovie doit rester seule et sage entre les quatre murs de cette chambre minuscule. Pour supporter cette vie, elle s'en invente d'autres, se dote de pouvoirs surnaturels, cherche le moyen de s'échapper, de vivre un peu, elle aussi. Jusqu'à se mettre en danger.
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Mon pays de terre rouge
Nicolas Girard-Michelotti
- Ecole des loisirs
- Theatre
- 3 Mai 2023
- 9782211340014
Alors que sévit une terrible sécheresse, la jeune Reine Ava doit faire face à la famine qui frappe son peuple. Accablée de soucis et doléances, elle va chercher un peu de réconfort auprès d'un arbre unique, extraordinaire, et dont le plus grand pouvoir est de faire apparaître les morts. C'est là qu'Ava retrouve souvent sa mère disparue, la grande Reine Sunniva. Mais un jour, une paysanne, Nako, fait une découverte stupéfiante : l'arbre est maléfique et doit être abattu. Personne ne la croit. C'est absurde ! Pourquoi abattre la plus précieuse richesse du royaume ?
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Théâtre tragique du XVI siècle ; Jodelle, des masures, la taille, Garnier
Collectif
- Flammarion
- Gf ; Theatre
- 21 Octobre 2020
- 9782081452145
La tragédie du XVIe siècle constitue encore un point aveugle de l'histoire du théâtre français. Ce genre rassemble pourtant des pièces d'avant-garde, dont le siècle suivant atténuera les audaces pour s'accommoder au goût d'un public plus policé. Acculturation humaniste du modèle antique ou instauration d'un théâtre calviniste militant, volonté didactique de présenter des personnages au comportement exemplaire ou scandaleux, puissance rhétorique des discours et violence crue des spectacles : telles sont les principales caractéristiques de cette dramaturgie originale.Les quatre tragédies reproduites intégralement dans ce volume, deux à sujet biblique et deux à sujet profane, rendent compte de la diversité des expériences auxquelles ce théâtre a donné lieu, en faisant ressortir la singularité de chaque auteur.
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Ajax, ou comment la scène tragique transforme l'un des grands de l'iliade en un personnage égaré, souffrant, voué à une mort sans gloire au nom des valeurs mêmes qui firent sa gloire.
Sophocle scrute les silences et les ambiguïtés du texte homérique pour construire le portrait d'un homme victime des dieux, mais aussi de lui-même et d'un monde oú il n'a plus sa place, celui de la cité classique : dans sa rage d'avoir été frustré des armes d'achille au bénéfice d'ulysse, ajax décide de massacrer les chefs grecs qu'il accuse de tromperie, mais la folie envoyée par athéna détourne sa main vers le bétail de l'armée ; revenu à lui, entouré des siens, mais fondamentalement seul comme la plupart des grands héros sophocléens, il se suicide en se jetant sur son épée fixée au soi.
Si la tragédie de sophocle gagne à être ancrée dans l'historicité des représentations grecques, la folie mélancolique d'ajax et les échos qu'elle suscite prennent place dans une très longue durée qui englobe notre présent.
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Les tragédies
Tristan L'hermite
- Honore Champion
- Classiques Litteratures
- 1 Octobre 2009
- 9782745319678
Tristan L'Hermite, que ses tragédies ont rendu célèbre au XVIIe siècle, est l'un des premiers dramaturges à restaurer le genre, avec le succès de La Mariane en 1636. Ses cinq tragédies, sur des sujets historiques, puisent aux trois grandes sources d'inspiration de la tragédie française. L'inspiration romaine est représentée par La Mort de Sénèque, évocation d'une conspiration avortée contre Néron, où se détache la figure émouvante du philosophe stoïcien; et par La Mort de Chrispe, drame de l'épouse de Constantin, éprise de son beau-fils et provoquant sa mort, nouvelle Phèdre plus jalouse qu'incestueuse. A l'inspiration biblique se rattache La Mariane, où l'intérêt se porte moins sur la pathétique jeune femme que sur son époux, Hérode, tyran cruel et jaloux, mais épris de celle dont la mort le plongera dans la folie. L'inspiration orientale nous vaudra Panthée, pièce méconnue, où l'intérêt se partage entre le destin tragique de l'héroïne, qui cause la perte d'un époux aimé en le ralliant à Cyrus, et l'amour sans espoir d'Araspe, qui se suicide en apprenant sa mort; et Osman, sujet moderne, qui représente la fin héroïque du sultan, victime des janissaires révoltés, animés par la fille du muphti, qui se venge ainsi de ses dédains, mais ne lui survit pas. Ces cinq tragédies illustrent des thèmes chers à Tristan: l'impuissance de l'homme face à un destin aveugle, le pessimisme tempéré parfois par une espérance chrétienne (Mariane, Sénèque, Constantin); et la solitude de l'individu tragiquement incompris par les autres (Hérode, Araspe, Fauste, la fille du muphti).
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Revue L'Avant-scène théâtre n.1393 : Richard III
William Shakespeare
- Avant-Scene Theatre
- Revue L'avant-scene Theatre
- 13 Janvier 2016
- 9782749813363
Frère du souverain Édouard IV, Richard Gloucester est prêt à tout pour accéder à la couronne, n'hésitant pas à faire assassiner tous les membres de sa famille faisant obstacle à son ascension. Une fois roi, le tyran impitoyable se heurte au front de ses adversaires qui se rassemblent pour lui déclarer odla guerre. La haine et la soif de pouvoir l'aveuglent trop pour qu'il prenne garde aux malédictions de ses ennemis, qui précipitent son destin tragique.
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Corneille contre Racine. Le premier, tenant du titre, célèbre tragédien. Le second, jeune espoir aux dents longues. Ils vont s'opposer autour des amours impossibles d'une reine d'Orient et d'un empereur romain : un sujet qui, aux yeux du XVIIe siècle, n'a pas tout à fait la dignité d'une tragédie. Un vrai défi ! Chacun esquive à sa manière : Corneille donne une "comédie historique", Racine invente la "tristesse majestueuse" pour draper d'un voile acceptable les grands principes aristotéliciens.
D'un côté, une pièce sans illusions, tout en hésitations, où l'on choisit la gloire contre l'amour : Tite et Bérénice. De l'autre, une grande cérémonie des adieux où il faut redire l'amour pour accepter d'y renoncer : Bérénice. Il y aura un vainqueur et un vaincu. Aux lecteurs d'aujourd'hui de compter les points.
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Blanche Neige foutue forêt
Claudine Galéa
- Espaces 34
- Theatre Contemporain
- 22 Mars 2018
- 9782847051667
Elle s'appelle Blanche Neige. Princesse, si l'on veut. Autour d'elle, une Reine, si l'on veut. Un Prince, si l'on veut. Et Le Conte. Si l'on veut.
Il y a aussi un château et une forêt. Foutue forêt en vérité. Vérité, si l'on veut.
Il y a des comédiens qui jouent sur la scène et des personnages qui apparaissent sur un écran. Ce sont les mêmes, si l'on veut. Personne n'est exactement ce que l'on croit. Entre corps réels et images, il y a des écarts, des redoublements, des contradictions, des tensions, des combats.
Les images savent tout avaler et tout recracher. Voilà ce qui compte, ce qu'on recrache. Tout ce qu'on sait trop bien, tout ce qu'on comprend trop bien, tout ce qu'on nous apprend trop bien, tout ce qu'on voit trop bien. Tout ce qu'on dit trop bien.
Blanche Neige crache sa blancheur de princesse modèle, dévoile sa noirceur, et lorsque ses ami-e-s, les sept P., la rejoignent, elles nous purgent de toute pitié consolatrice.
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Hippolyte (1573) ; La Troade (1579)
Robert Garnier
- Classiques Garnier
- Classiques Jaunes ; Litteratures Francophones
- 29 Mai 2019
- 9782406092575
Ce volume réunit deux tragédies de Robert Garnier à sujet grec. Hippolyte (1573) est la première tragédie française qui représente la passion destructrice de Phèdre. L'auteur imite Sénèque, mais avec d'importantes transformations. La Troade (1579) met en scène les atrocités des guerres de conquête et l'accumulation des malheurs qui s'abattent sur le peuple troyen après la prise de leur ville par les Grecs. Le poète emprunte à Euripide et à Sénèque, en amplifiant le pathétique et le tragique, et il accorde une large place aux rapports entre l'homme et la Providence. Ces deux pièces constituent un spectacle pathétique et poétique au style sublime et véhément.
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La logique enseigne que rien n'est plus facile à digérer qu'une compote ou des tripes.
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Revue L'Avant-scène théâtre n.1417 : la tragédie du roi Christophe
Aimé Césaire
- Avant-Scene Theatre
- Revue L'avant-scene Theatre
- 8 Février 2017
- 9782749813677
Haïti au début du xixe siècle. Après la mort de Dessalines, le Sénat offre la présidence au général Christophe, ancien esclave. Ce dernier refuse, s'opposant ainsi à Pétion qui devient président à sa place. Retranché dans le Nord, Christophe se proclame roi et invente une Cour. En voulant rendre au peuple sa grandeur et son orgueil, le roi inexpérimenté se heurte aux problèmes de l'indépendance et de la libération. Il devient brutal, tyrannique et creuse peu à peu le fossé qui le séparera définitivement de son peuple. Christophe se retrouve seul, destinée tragique et paradoxale d'un despote profondément humain.
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4f.-5h. ; durée : 2 h 00.
Dans une ville de province russe, un homme désespéré et sans argent se voit proposer une mission par un certain Miroslav. Ce qui s'avère être au départ la simple remise d'une sacoche à une jeune femme devient progressivement une affaire complexe et dangereuse.
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Laodamie est reine d'Épire et entend gouverner avec justesse et sagesse. Pourtant la guerre fait rage et menace l'unité de son peuple.
Le grand Alexandre, son père, lui impose un mari qui pourra apaiser les colères et renforcer sa légitimité.
Mais cet homme, elle ne l'a pas choisi. Quelle liberté une femme peut-elle avoir, si même une reine doit se soumettre à l'autorité d'un homme et ne peut exister par elle-même ?
Le salut de l'Épire ne passera que par le sacrifice de Laodamie.
La tragédie est à l'oeuvre. -
Nous sommes dans un port, de l'autre côté d'un étroit bras de mer. Skinner, comme ces autres candidats au départ, ces « voyageurs de l'ombre », attend de s'embarquer pour atteindre l'Europe. Aux mains d'une mafia presque invisible qui organise la traversée, Skinner a du mal à comprendre comment fonctionne ce système opaque et imprévisible.
Mais le représentant du Passeur lui explique : « Tu veux quelque chose et le Passeur et moi, nous sommes les seuls à pouvoir t'obtenir ce quelque chose. Tu veux qu'il te fasse traverser le détroit, qu'il t'amène de l'autre côté. Or le pays dans lequel tu espères entrer, le pays de l'autre côté du détroit, t'est interdit, Skinner. Tes papiers ne valent rien et tu ne peux pas passer à la nage. Tu as donc besoin du Passeur, de son organisation et de ses filières. Tu as besoin de moi pour intercéder, plaider ta cause auprès du Passeur... Fais voir ton argent. »
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Revue L'Avant-scène théâtre n.1395 : Antigone
Sophocle
- Avant-Scene Theatre
- Revue L'avant-scene Theatre
- 13 Janvier 2016
- 9782749813394
Ayant bravé l'interdiction de Créon et offert une sépulture à Polynice, son frère traître à la patrie, Antigone est condamnée à une mort lente dans un tombeau de pierre, et ce malgré l'interposition de Hémon, son fiancé, le fils de Créon. Néanmoins, Créon finit par suivre les conseils de son devin Tirésias et, craignant la colère des dieux, enterre dignement Polynice. Lorsqu'il s'apprête à libérer Antigone, la jeune femme s'est déjà pendue. Fou de douleur, Hémon se suicide à ses côtés.
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Phèdre, épouse de Thésée, croit ce dernier mort et avoue à Hippolyte, son beau-fils, la passion qu'elle a pour lui. Or non seulement ce dernier la rejette, mais le retour inattendu de Thésée la met dans une situation intenable. Sur le conseil de sa nourrice, elle accuse alors le jeune homme d'avoir tenté d'abuser d'elle ; Thésée maudit son fils et appelle sur lui la colère de Neptune. Quand il découvre le mensonge de son épouse et l'innocence de son fils, il est trop tard : l'un est mort et l'autre se suicide.
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À la suite d'un incident technique mystérieux, et donc effrayant, les clients et employés d'un supermarché se retrouvent coincés dans ce temple archétypal de la consommation où, venus faire leurs courses quotidiennes, ils traversent une incompréhensible expérience-limite de fin du monde en chantant. Pendant ce temps suspendu, ils interagissent, se disputent, s'imaginent mourir, s'imaginent survivre, tirent des plans, se révèlent aux autres ou à eux-mêmes, s'adaptent et se transforment.
Parabole chorale, et qui relève d'une anticipation d'actualité, cette pièce se présente comme un crypto-thriller musical tragi-comique à l'atmosphère étouffante, parsemé de coups de théâtre, riche de gags, de jeux de mots et de chansons. Mais nous la recevons aussi comme une méditation politique, poétique et scénique sur le langage, cette langue capitaliste et postmoderne qui est celle de notre société, la novlangue d'aujourd'hui.
La pièce parvient ainsi à dessiner pour nous une image verbale, physique et sonore aussi juste que décalée, aussi tendre que critique, des plus invisibles et irrésistibles aliénations de notre temps.