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Après l'ère des empires et celle de l'omnipotence de l'Etat-Nation, le IIIe millénaire nous projette vers une nouvelle période de l'histoire, celle de la gouvernance mondiale. Aujourd'hui, les enjeux, qu'ils soient géopolitiques, économiques ou environnementaux, sont des enjeux planétaires qui réclament des solutions collectives impliquant les Etats mais aussi toutes les parties prenantes participant activement à l'identification et à la résolution de problèmes de plus en plus nombreux auxquels l'humanité doit impérativement faire face. Derrière le terme un tant soit peu mystérieux de « gouvernance mondiale » se cachent une réflexion dynamique et, surtout, des actions concrètes.Ce dictionnaire, premier du genre sur ce thème, tente de définir les enjeux de la gouvernance mondiale ainsi que ses attentes, ses potentialités et toute la pensée autour de laquelle s'organise, de manière formelle mais aussi informelle, la mise en oeuvre de stratégies qui cherchent à répondre aux menaces du moment et à celles de demain.A travers plus d'une centaine d'entrées, cet ouvrage couvre les thématiques qui préoccupent les spécialistes et les acteurs de la gouvernance mondiale, telles que le droit international, les droits de l'homme ou l'interdépendance. Il recense aussi toute l'historique de la pensée globale et explore des domaines sortant des sentiers battus et que l'on n'associe pas habituellement à la problématique de la gouvernance : ainsi de la poésie, du football ou encore du ressentiment.
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EN 1839, Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon Ier et futur empereur Napoléon III, écrivait dans ses Rêveries politiques, non sans d'évidentes arrières pensées politiques : « Les vues de l'Empereur se sont agrandies en proportion du terrain de ses exploits ; les événements l'ont mis à même de vouloir la régénération de l'Europe. Comme souverain de la France, il voulait user de ses conquêtes dans un intérêt français ; comme grand homme, dans un intérêt européen. » Ce mot synthétise en quelque sorte la pensée napoléonienne sur le plan domestique et européen.
Or, pour Louis-Napoléon Bonaparte, il convenait de ne pas juger Napoléon sur ce qui est resté inachevé, mais sur ce qu'il voulait faire une fois obtenue la paix. Le Premier Empire n'avait été en somme qu'un état transitoire, en attente du système définitif dont rêvait l'Empereur. Hélas ! La campagne de 1812 puis la guerre de 1870 entre la France et la Prusse brisèrent net tous les rêves impériaux, et il aura fallu trois guerres fratricides et des dizaines de millions de victimes civiles et militaires, pour que l'idée d'une Europe unie s'impose enfin aux Européens.