Filtrer
Rayons
Support
Éditeurs
Langues
Prix
De Mortagne
-
Ma vie est une tragédie grecque. Rien de moins. Vous pensez que j'exagère? Eh bien, lisez ce qui suit !
J'ai vingt-six ans et je suis encore aux études. Études financées par ma mère, qui ne se gêne pas pour me le rappeler. Pour ajouter à mon stress, je n'ai toujours pas la plus petite idée de ce que je vais faire de ma vie. Professionnelle ou autre. Je vis au Québec depuis un an (ah! c'est vrai, vous l'ignorez : je suis Française). L'homme que j'aime me fuit. Je fuis l'homme que j'aime. Et les conquêtes de mon colocataire défilent sans cesse dans notre appartement, si bien que parfois, j'ai l'impression que vivre dans une gare serait plus reposant.
Vous n'êtes toujours pas convaincu? Je continue.
J'ai des rêves plein la tête, surtout celui d'écrire, au grand désespoir de ma mère. Parlant du loup. J'ai une mère chirurgienne, exigeante, exaspérante, contrôlante (et tous les synonymes du genre, mais je l'adore). Quant à mon cerveau, je songe depuis un certain temps à m'en débarrasser, l'actuel ne me donnant pas du tout satisfaction. Non seulement il m'encourage à faire des choses dont je ne suis pas très fière, mais en plus, il prend un malin plaisir à me bombarder de milliards de questions qui, comme vous l'imaginez, restent sans réponse.
Maintenant, osez me dire que ma vie n'a rien d'une tragédie!
Avec passion et détermination (pour ne pas dire obstination) ainsi qu'une légère tendance à l'obsession, Isa essaie de trouver sa place dans la vie qu'elle se construit au Québec. Passionnément givrée se veut un portrait à la fois pétillant et acidulé des relations hommes-femmes d'aujourd'hui, de la vie au Québec en tant qu'expatriée, ainsi qu'une réflexion délicieusement tourmentée sur comment concilier l'âge adulte et la poursuite de ses rêves.
-
Pour toutes celles qui, comme moi, se sont déjà plaintes que la vie allait trop vite et que ce serait donc le fun de s'arrêter... Un mot : Pandémie. La prochaine fois, soyons plus précises dans nos demandes à l'Univers?! À l'époque précovid, quand mes trois enfants avaient trente-quatre activités parascolaires par semaine, mon couple était loin dans ma liste de priorités. Mon cerveau s'était même convaincu que remplacer le sexe par Netflix était tout à fait normal. Maintenant, grâce à ce merveilleux temps de qualité en famille imposé, je ne peux plus juste longer les murs pour fuir nos problèmes conjugaux. Et que dire de l'arrivée dans notre bulle de Lucie-Fer, ma belle-mère... Ça va bien aller ! (S'il y a un dessin d'arc-en-ciel décoloré qui l'affirme, dans ma fenêtre, ça doit être vrai?!?) En cas de doute, rappelons-nous que la SAQ (Société des Alcools du Québec) est un service essentiel et qu'un verre entre amies, même à distance, ça fait toujours un bien fou !