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Lattes
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Au début des années 1980, pour échapper à l'étroitesse de son appartement, une enfantexplore avec curiosité ce qui l'entoure : son quartier, l'école au bout de la rue,et l'usine aux trois cheminées, où son père travaille. L'enfant habite rue du Passage, au coeur d'une communauté d'habitants venus de l'autre côté de la Méditerranée. Pour la guider dans cet immense terrain de jeu, elle s'est mis en tête de trouver son ange-gardien : serait-ce le passeur de cassettes, qui fait transiter des enregistrements audio d'un continent à l'autre ? La doseuse d'épices, cette diva capricieuse ? Ou la caftanière, dont le talent de couturière rachète la mauvaise réputation ? Au fil des aventures joyeuses de l'enfant, ces métiers précieux, et d'autres encore, sont pour la première fois nommés, et racontés. Car sinon, qui s'en souviendra ?
Dans ce récit saisissant, à la puissance évocatrice, Fatima Ouassak restitue un monde resté aux marges de l'Histoire et de la sociologie : la classe ouvrière immigrée. Rue du Passage célèbre ces passeurs et passeuses, dont le travail a permis aux exilés de faire communauté, de survivre et de transmettre savoirset résistance. -
Sambre : Radioscopie d'un fait divers
Alice Geraud
- JC Lattès
- Essais Et Documents
- 11 Janvier 2023
- 9782709666305
Une femme marche sur le bord de la route. Le jour n'est pas encore levé, l'air est glacial. Un homme surgit derrière elle. Il porte un bonnet noir...
Durant trente ans, dans la Sambre, une petite région industrielle du Nord de la France, des dizaines et des dizaines de femmes sont agressées sexuellement ou violées au petit matin. Elles portent plainte, parfois à quelques jours d'intervalles. Elles ne sont pas toujours crues.
Un jour de février 2018, ces femmes apprennent l'arrestation d'un homme surnommé « le violeur de la Sambre ». Comment a-t-il pu commettre autant de crimes aussi longtemps sur un si petit territoire sans jamais être inquiété ?
C'est par cette question qu'Alice Géraud débute son enquête. La journaliste s'est plongée dans ces dizaines de plaintes abandonnées dans les commissariats de la Sambre.
Elle est allée à la rencontre de ces femmes, ces oubliées dont la vie s'est brisée un matin sur le bord d'une route. À elles toutes, elles racontent une histoire plus grande que la leur, celle d'une société et de ses institutions dysfonctionnelles face aux violences sexuelles. Bien au-delà du fait divers, ce livre est le récit de la lente bascule d'un système depuis la fin des années 80 jusqu'à l'ère #metoo. Il change définitivement le regard.
Lauréate des Prix :
Polar et Justice 2023 Du Livre du Journalisme 2023 Du livre du réel 2023 Marianne/Un aller-retour dans le noir 2023 Finaliste Prix littéraire du Barreau de Lille Sélection pour le Grand prix des lectrices de Elle (mois de février) « Un violent coup de projecteur sur une société, pas si lointaine, qui nous fait honte.» Télérama « Un fait divers raconté avec brio. » L'OBS « Un récit à la fois sobre et haletant. » Libération « Limpide et glaçante, cette radioscopie d'un fait divers décortique chaque couche d'une effarante faillite collective. » Télérama « Une force incroyable. » France Inter « Un livre magistral. » M le Magazine du Monde « Une plongée saisissante au coeur des institutions judiciaire et policière. » Le Monde des livres « Une enquête impressionnante sur un dysfonctionnement général. » 28 minutes, ARTE « Un livre majeur et coup de poing. » Sud Radio « Une affaire hors norme. Un travail d'enquête titanesque. Une écriture à la fois précise et délicate. » Cheek -
Tout est personnel dans ce livre, et pourtant rien ne l'est. À travers les épisodes de son histoire intime, Mahir Guven raconte comment une famille devient française jour après jour et décrit son expérience de l'immigration.
C'est l'histoire de ses parents réfugiés d'origine turque et kurde, de sa soeur qui pleure de ne pas avoir la peau blanche, d'enfants qui lui lancent des pierres en le traitant de « Saddam Hussein », d'André le professeur de français de sa mère qui va lui donner le goût du savoir. C'est l'histoire de cet adolescent à qui un enseignant conseille de ne pas tenter un lycée général, de ce jeune homme à qui l'on suggère de rester à sa place quand il rêve d'écrire, de cet écrivain français que l'on présente comme turc à la télé allemande, de ce garçon chanceux aussi, toujours encouragé par de bonnes fées.
Parce que la naissance de sa fille rend incontournable la question des origines, Mahir Guven revient sur son parcours dans Rien de personnel, un bijou littéraire, non dénué d'humour et habité d'un profond humanisme.
« Loin de donner des leçons, Mahir Guven pose les bonnes questions : comment devient-on français ? Que signifie être un bon Français et cela même existe-t-il ? Comment refléter la diversité dans le récit national ? » Amandine Schmitt, L'Obs
« Mahir Guven, dans un style cash et efficace, pose les bonnes questions sur le modèle d'intégration à la française et ses limites. Un sujet qui parle à tant de monde et pourtant toujours tabou. Il s'intéresse aussi à la langue française, l'importance de sa maîtrise et ce qu'elle révèle de nous. »
Pauline Conradsson, Le Parisien
« Une histoire très universelle qui est aussi une très belle déclaration d'amour à votre mère, votre grand-mère et à votre père disparu. »
Pauline Paccard, France 24
« Comment lui et sa famille sont-ils devenus français ? C'est l'histoire contée dans Rien de personnel, délicieux antidote aux lois et discours actuels sur l'immigration. »
Eléonore Théry, So Good
« [Un] récit singulier : Guven explore sa vie, sa famille, les langues qu'il a apprises, les devoirs qu'il a accomplis... Sans angélisme ni tabou, il évoque des fatalités, suggère des pistes pour une intégration républicaine, moderne, éternelle. Le tout avec rage, ruse et rires. »
Hubert Artus, Le Parisien Week-end -
Ecrit vers la fin du xviiie siècle et le début du xixe le journal de shen fu permet de pénétrer de manière directe et naturelle au coeur de la vie chinoise traditionnelle ; il nous entraîne dans la réalité complexe d'une société vivante dont shen fu et yun, son exquise et spirituelle épouse, incarnent inconsciemment quelques unes des plus hautes vertus, sans pour autant en masquer les tares.
Ils restituent avec des mots simples et à travers leur humble expérience individuelle, l'héritage vécu de toute une civilisation. c'est pour cette raison que le livre fut tellement apprécié du public chinois qui y trouvait une émouvante image de tout ce qui faisait la trame intime de leur propre existence.
Pour simon leys, son admirable traducteur, shen fu « détient un secret dont nous avons besoin aujourd'hui comme jamais - le don de poésie, lequel n'est pas le privilège de quelques prophètes élus, mais l'humble apanage de tous ceux qui savent découvrir au fil inconstant des jours, le long courage de vivre et la sagesse de l'instant ».
Traduit du chinois par simon leys
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Le 7 avril 1994, vingt militaires de la garde présidentielle entrèrent dans la maison de Dorcy Rugamba et assasinèrent sa famille, ses parents, ses soeurs et ses frères. C'était le début du génocide des Tutsi. Étudiant à Butare, Dorcy Rugamba parvient à fuir vers le Burundi laissant derrière lui un pays pulvérisé et des hommes hantés par le monde d'avant, les souvenirs, la mémoire des disparus.
Dorcy Rugamba écrit une lettre aux absents, à son père, à sa mère. Il nous offre un récit boulversant, porté par une voix, une écriture, une intensité rares, et ces questions obsédantes : qu'est-il arrivé ? Comment traduire en mots ce qui est hors de portée ? Comment accepter l'inacceptable ? -
La complainte de l'ours ; chroniques d'un monde fragile
Jean-Louis Etienne
- JC Lattès
- Documents Lattes
- 2 Novembre 2001
- 9782709622219
D'année en année, le grand ours blanc de l'Arctique voit la banquise se rétrécir, son territoire s'amenuiser... Son destin lui échappe. L'homme, quant à lui, a conscience d'un monde qui se dégrade mais pourtant il continue à vivre tête baissée sans rien changer.
A travers quinze chroniques, Jean-Louis Etienne nous décrit le monde polaire, sa stupéfiante beauté, sa pureté, son rôle fondamental dans les équilibres climatiques, ses terribles métamorphoses. Avec passion, il nous raconte comment les savants auscultent les glaces, observent les migrations, analysent l'eau et l'air. Et comment les explorateurs et les habitants de ces contrées lointaines hésitent entre l'héroïsme et le fatalisme face à cette sournoise dégradation.
Le monde polaire est une parabole de notre avenir. Dans son absolue blancheur, les stigmates de notre aveuglement se voient de façon encore plus éclatante.
Médecin, explorateur, homme de science, écrivain, Jean-Louis Etienne tente ici de nous sensibiliser à la puissance et à la beauté de la Nature et de nous faire prendre conscience aussi de sa fragilité.
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Marc Dugain habite dans une maison posée sur une falaise, en Bretagne. Il vit entouré d'animaux : un lapin géant, des poules, un chat, et... deux brebis « Soay », une espèce rare.
Aux habitants qui lui demandent régulièrement d'acheter son terrain, il répond : « Et pourquoi mes moutons ne pourraient pas avoir une vue mer ? »
Il a donc adopté leur regard pour écrire son autoportrait. Ce point de vue ovin l'oblige à ne rien s'épargner, ni la férocité, ni la mise à nu. Avec ce texte inattendu, à la fois exploit littéraire et manifeste pour la nature, c'est le règne animal tout entier qui prend sa revanche sur les hommes.
Marc Dugain raconté par ses moutons : sauvagement audacieux.
« Une pépite d'autodérision » Paris Match
« Autoportrait intime et souvent cruel de l'écrivain, en même temps que passage à tabac d'une société humaine dont l'absurdité est révélée par le regard ovin. » ELLE -
Zélie est une enfant de la balle, née d'une mère script-girl, Aurore dite Mao, et d'un père comédien, François, célèbre notamment pour avoir joué dans Les Brigades du Tigre. Elle est encore toute jeune lorsque Mao tombe amoureuse du cinéaste Claude Chabrol, que Zélie choisit d'appeler par son deuxième prénom, Henri, et dont elle deviendra la fille adoptive et l'une des plus proches collaboratrices, jusqu'à la toute fin.
Des années soixante-dix à nos jours, Cécile Maistre-Chabrol alias Zélie, selon les humeurs et la pudeur, nous livre un récit familial aussi truculent que bouleversant, souvent désopilant, toujours jubilatoire, et parfois déchirant, qui nous plonge tout à la fois dans les coulisses fascinantes du cinéma français et dans une trajectoire de femme d'une originalité folle.
« Quand je lis Cécile, j'ai le coeur comme un moulin. Est-ce qu'un livre m'a plus enveloppé, tourbillonné, amusé, remué depuis 5 ans ? Pas sûr. » Philippe Jaenada « Cécile Masitre-Chabrol, fille de l'acteur François Maistre, adoptée par Claude Chabrol dont elle fut longtemps l'assistante, raconte avec brio, émotion, et drôlerie, une vie d'enfant de la balle.» LIRE « Un récit familial tendre, sensible... comme dans les films. » Madame Figaro « Ce livre aurait pu s'appeler l'art d'aimer ou encore l'art de vivre. » France Inter « Un livre bouleversant, c'est très beau. » Edouard Baer, RTL -
Il n'est jamais trop tard pour se lancer « J'ai quatre-vingt-dix ans, je prends la route. » Voilà la réponse donnée par Miss Norma aux médecins qui lui proposaient une chimiothérapie et une fin de vie rapide.
Lorsque Miss Norma apprend qu'elle a un cancer, l'avenir de la vieille dame semble promis à une succession de traitements harassants. Plutôt que de se laisser abattre et d'attendre dans son lit d'hôpital ce qui pourrait être ses derniers jours, elle décide de partir... en road-trip.
Accompagnée de son fils Tim, de sa belle-fille Ramie et de leur caniche géant, elle explorera successivement pendant plus de deux ans le Grand Canyon, le Mont Rushmore, la Nouvelle-Orléans...
Imprégné de la sagesse, du courage et de l'esprit généreux de cette remarquable nonagénaire, Le voyage de Miss Norma raconte ses expériences sur la route avec une jovialité irrésistible. C'est le récit d'une aventure qui change la vie, une aventure choisie pour nous montrer qu'il n'est jamais trop tard pour se lancer, pour insuffler l'espoir ou pour ouvrir de nouvelles portes.
Traduit de l'anglais par Nadège Dulot -
« Lorsque je regarde ma bibliothèque, je vois ce que j'ai appris et une bonne partie de ce que j'aime. Ces livres m'ont construit. Des romans, des essais, des manuels, des bandes dessinées, le tout mélangé, muri ou oublié, redécouvert et discuté. Une bibliothèque est comme le « lieu de mémoire » de notre existence. Elle nous chuchote d'anciennes joies, murmure nos lacunes et trahit des promesses de lecture.
Les livres relient les hommes. Derrière ce qui ressemble à une formule, il y a une réalité, particulièrement évidente dans mon histoire familiale, dans ma vie. Dans ma relation avec mon père mais aussi dans le parcours de mon grand-père, dans la vie de ceux qui m'entourent et qui comptent pour moi. » Des hommes qui lisent est le récit d'un homme par les livres qu'il a aimé, qui l'ont bouleversé : des livres qui ont fait de lui un fils, un père, un citoyen, un homme politique. Il explique un engagement, une vision, une pensée, des doutes et des choix. -
Avec Je me souviens et ses 480 évocations de situations ordinaires, universelles et porteuses d'émotions subtiles, Georges Perec nous a mis dans la tête une ritournelle entêtante. Le livre se termine par une invitation à prolonger le jeu : à suivre...
J'aurai tant aimé relève le défi : 480 souvenirs de bonheurs légers, un inventaire des petites joies qui scandent les jours et s'envolent aussitôt éprouvées. De se trouver ainsi épinglées et réunies, elles acquièrent une force poétique insoupçonnée, ouvrant à une autre manière de savourer les plaisirs et les jours.Extraits :
« J'aurai tant aimé croire que j'ai un cancer et découvrir que c'est une tendinite. » « J'aurai tant aimé la magie des commencements amoureux, la découverte d'une femme encore superposable à l'idée que je m'en fais, avant la révélation plus ou moins douloureuse de l'écart entre les deux. » « J'aurai tant aimé les orages, et compter les secondes entre l'éclair et le tonnerre. » « J'aurai tant aimé préparer du jus d'orange, opération salissante et fastidieuse produisant un nectar que je n'arrive jamais à boire assez lentement. » « J'aurai tant aimé faire répéter des bêtises à l'écho. » -
Né en 1958 d'un couple « mixte », mère catholique charentaise et père juif d'origine algéro-marocaine, Jean-Christophe Attias s'est longtemps demandé ce qu'il pouvait bien être lui-même. À l'âge de vingt ans, il tranche de manière radicale le débat intérieur qui l'agite depuis l'enfance et se convertit au judaïsme orthodoxe. Désormais, pense-t-il, les choses sont claires : il est - et il est seulement - ce qu'il a décidé d'être.
Quarante ans plus tard, il revient sur cet itinéraire. Sur ce qui s'est passé jusqu'à ce choix et après. Car Jean-Christophe Attias est toujours juif. Mais « un juif de mauvaise foi » qui, après avoir connu le réconfort d'une pratique rigoriste, goûte les joies, non moins délectables, de la transgression. Il sait désormais que l'« identité » est toujours un piège, qu'il est doux d'y tomber, mais qu'il faut savoir s'en affranchir.
Ce livre, émouvant et drôle, est le récit d'un voyage. Libre, inachevé et sans destination connue. Traversant cent lieux divers, visités ou rêvés. Et jalonné d'autant de rencontres, réelles ou imaginaires, mais toujours décisives. Jean-Christophe Attias s'est-il retrouvé en chemin ? Rien n'est moins sûr. Il espère seulement que Dieu, qui n'existe pas, mais qu'il veut bien encore prier de temps en temps, continue à le reconnaître comme l'un des siens.
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L'usage du Tao ; récit d'un voyage intérieur entre l'Orient et l'Occident
Patrice Fava
- JC Lattès
- Essais Et Documents
- 31 Janvier 2018
- 9782709661669
Récit d'un voyage intérieur entre l'Orient et l'Occident "Je me demande si une seule personne se souvient encore de moi. Depuis le temps que je ne communique plus avec le monde extérieur, j'ai certainement fini par être rayé de tous les carnets d'adresses et même de la mémoire de ceux qui m'ont connu. Tant mieux. Effacer ses traces est un principe taoïste auquel j'adhère sans remords".
Après avoir côtoyé les milieux taoïstes de Chine pendant plusieurs années, Patrice Fava, sinologue et anthropologue, se retire dans son ermitage ardéchois, une ancienne ferme dont il entreprend de faire un cabinet de travail, un temple taoïste et un observatoire de la nature. Il y tient son journal en forme de promenade intellectuelle, dans lequel il fait dialoguer l'Orient et l'Occident, les grands représentants de la culture chinoise et les penseurs de notre modernité, d'André Breton à Michel Foucault. Pour l'ermite taoïste de l'Ardèche, il faut repenser, à la lumière du taoïsme, la nature, l'art, la philosophie et la religion, pour sortir des impasses dans lesquelles se complait l'homme moderne et renouer les fils que la société industrielle a sectionnés. Au XVIe siècle, Tu Long écrivait : "Il est facile de parler du Tao, mais il est difficile de le pratiquer. Si on l'ignore, on est comme un aveugle qui cherche son chemin, mais le comprendre sans le pratiquer, c'est comme dessiner une galette pour apaiser sa faim". A la fois manifeste et traité de savoir-vivre, ce livre entend aborder le taoïsme du point de vue théorique et pratique. -
Histoires criminelles ; l'empoisonneuse de Corrèze et autres récits glaçants
Christophe Hondelatte
- JC Lattès
- Essais Et Documents
- 23 Janvier 2019
- 9782709663267
Le Monstre de Montmartre et autres faits divers sanglants Maison d'arrêt de Rouen, 2007. Nicolas Cocaign tue son compagnon de cellule au prétexte qu'il ne s'est pas lavé les mains après être allé aux toilettes. Le lendemain matin, un gardien de prison, alerté par d'étranges effluves, découvre un spectacle monstrueux...
Paris, 1984. En six semaines, huit femmes âgées sont retrouvées assassinées. Toutes ont été ligotées, bâillonnées et torturées. Les policiers n'ont aucune piste, si ce n'est des empreintes digitales, inconnues...
Loire-Atlantique, 1913. Un garçon de ferme de quinze ans, Marcel Redureau, avoue le meurtre de la famille de viticulteurs chez qui il travaillait. Avec une incroyable sauvagerie, il a tué à coup de serpe le père, la mère, la grand-mère, la bonne et les trois enfants. Les médecins sont formels : Marcel n'est pas fou. Reste donc à découvrir son mobile...
Du triple assassinat du château d'Escoire à l'affaire du tailleur de pierre violeur multirécidiviste, du XIXe siècle à nos jours, ce livre rassemble vingt-cinq histoires criminelles qui ont défrayé la chronique. Et nous invite à un singulier voyage, aux confins de la folie, au coeur du mal.
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Un médecin face à la vie et à sa mort À trente-six ans et juste à l'aube d'une brillante carrière de neurochirurgien, Paul Kalanithi découvre qu'il souffre d'un cancer du poumon en phase terminale. En un instant, l'avenir qu'ils ont imaginé avec sa femme, disparait. Un jour, il est ce médecin qui s'occupe des mourants, le lendemain, ce malade qui lutte pour survivre. Quand le souffle rejoint le ciel est le récit de ses multiples métamorphoses. Celle du jeune étudiant, naïf et obsédé par la question existentielle de ce qui donne du sens à la vie, en ce neurochirurgien, gardien s'il en est de l'identité humaine. Puis celle, du médecin chevronné en ce patient et jeune papa qui doit faire face à sa propre mortalité.
Qu'est qui pousse à vivre quand la mort est si proche ? Qu'est-ce que cela signifie d'avoir un enfant dans ces conditions ? Voici quelques unes des questions auxquelles l'auteur répond dans ce témoignage profondément émouvant et pudiquement détaillé.
Paul Kalanithi meurt en mars 2015 alors que l'écriture de ce livre n'est pas achevée. Pourtant, ses mots lui survivent. Réflexion inoubliable et vibrante sur le défi d'affronter sa propre mort ainsi que sur la relation médecin-patient, Quand le souffle rejoint le ciel est l'oeuvre d'un écrivain brillant qui dut faire face à ces deux enjeux avec une totale sincérité. Un témoignage qui a bouleversé des milliers de lecteurs dans le monde.
Traduit de l'anglais par Cécile Fruteau -
Camille, vingt-cinq ans, entrepreneur à la tête d'une agence de communication, partage son temps entre soirées de fête excessives et projets ambitieux. Un soir de Nouvel An, il croise le chemin de Marc-Antoine, avec qui il vit un début d'idylle, en toute insouciance.
Deux semaines plus tard, alors que les deux amoureux décident de faire un test de dépistage de routine pour se prouver leur engagement, il apprend qu'il est séropositif.
Comment surmonter pareil choc ? Comment gérer les réactions de son partenaire et de ses proches, le choix du médecin et de la thérapie, les effets secondaires du traitement, et, plus largement, la stigmatisation qui accompagne les séropositifs au quotidien ?
Au fil de ce récit frappant, porté par une plume incisive, Camille Genton nous raconte étape par étape son apprentissage de la maladie, et son combat pour continuer à vivre et aimer normalement.
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« Ces deux derniers mois, j'ai passé près de cinq cents heures dans une pièce de onze m2 qui était devenue l'endroit le plus stratégique de France. Nous étions cinq à y travailler, composant le pôle Idées. J'avais rejoint l'équipe de campagne d'En Marche en tant que plume ; excitée, terrifiée, mais confiante. Je croyais que la sincérité de mon écriture suffirait. Je me trompais.
Accéder au sixième étage était le Graal. C'était le dernier, au plus près du ciel, celui du chef et de sa garde rapprochée. Moi qui y avais atterri directement, dans le bureau où s'écrivait le programme présidentiel, j'en gardais la sensation d'avoir été plongée dans une bassine d'huile bouillante. » G Écrit dans un souffle, Confusions offre une plongée troublante au coeur d'une campagne au fonctionnement illisible et à la réussite insolente. Dans ce récit puissant, Marie Tanguy explore l'engagement et la fragilité. Elle raconte un monde où règnent la bienveillance et la politesse feutrée, où le doute n'a pas sa place, où la vérité ne se discute pas. Mais s'exécute.
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Le 26 septembre 2002, un bateau, le Joola, part de Ziguinchor pour Dakar avec à son bord près de 2000 passagers. Il n'arrivera jamais à destination. 1863 personnes mourront. Adrien Absolu se rend à de nombreuses reprises en Casamance. L'histoire du Joola le hante. Comment une telle catastrophe a-t-elle pu arriver ? Les responsables essaient-ils de ralentir l'enquête ? Qui étaient les victimes et notamment Dominique, un Français de vingt ans ?
Adrien Absolu nous raconte, heure par heure, cette journée de septembre 2002. Il remonte le temps, lorsque le bateau a été construit et qu'on l'a laissé naviguer malgré ses vices. Il décrit le courage et l'obstination de ceux qui ont tout tenté.
Les disparus du Joola est un récit bouleversant, comme un espoir de vérité et une stèle pour ceux qui ne sont plus.
Première sélection pour le Prix Renaudot Essais 2020 Sélectionné pour le Prix littéraire de l'Académie de Marine « Un récit poignant. » Afrique magazine -
Lorsqu'on diagnostique à sa fille de 16 ans une tumeur, Marie-Noëlle Dubost sait qu'elle va devoir affronter le pire. Le combat pour sa fille, elle ne le mène pas seule : il y a sa famille, ses amis, et Jean-Louis Fournier, dont les livres comptent tant pour elle. Elle ne l'a jamais rencontré, ils se sont écrit quelques lettres.
S'établit un pacte qu'ils vont tenir tout le long de la terrible épreuve : elle lui écrit chaque jour, lui raconte les opérations, le quotidien bouleversé, les angoisses, les doutes.
Ces questions essentielles aussi : comment survivre ? Que croire ? Comment se reconstruire ? Où mettre son espérance ? Elle s'adresse à l'écrivain et à nous tous, pour chacune de nos batailles.
Un hymne à la vie, au pouvoir des mots, une leçon d'humanité et de courage.
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Dans le cabinet d'un médecin, une femme s'effondre. Sa maladie porte un nom connu : le burn-out sans que l'on sache exactement ce que cela signifie. Une dépression ? Un surmenage ? Un vide immense ? Depuis des semaines cette travailleuse sociale passionnée pour qui son métier auprès des plus démunies est une vocation, était épuisée, irritée pour un rien, incapable de se reposer, chaque pas hors de chez elle était plus difficile. Jusqu'à l'effondrement.
Après le choc du diagnostic, passée la culpabilité de n'avoir rien vu, rien pu faire, passées les premières semaines à croire qu'un congé suffira, que la vie reprendra vite comme avant, Alexandre Duyck enquête auprès des médecins, des psychologues qui l'aident à comprendre la façon sournoise dont la maladie frappe les plus forts, ceux qui s'investissent totalement, qui idéalisent leur métier, en particulier les travailleurs sociaux, les enseignants, les personnels de santé. Mois après mois, il nous montre l'évolution du mal, la patience et l'amour dont il faut s'armer, le sentiment pour l'entourage d'être parfois un gardien de prison, protégeant la malade d'elle-même et des autres, la lente reconstruction. Les mois passent, les arrêts maladies s'enchaînent, jusqu'à la sentence terrible : l'annonce de l'inaptitude définitive au travail et le licenciement. C'est une nouvelle bataille et l'espoir d'une vie différente. Alexandre Duyck offre un récit délicat, pudique, bouleversant sur ce mal avec lequel il faut apprendre à vivre et qui lui fait voir le monde différemment : avec tous ces effondrements, ces batailles, ces moments où la vie craque, où il faut se relever, reconstruire.
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Après une période difficile, l'auteure s'inscrit sur un site de rencontre en ligne. Elle y fait la connaissance de Jeff, un professeur d'université anticonformiste. Tous deux se lancent dans un périlleux voyage qui les fait traverser huit pays en trois semaines, sans programme préétabli, ni hôtels, ni bagages. Un roman sur le départ, la rupture d'avec les conventions et la quête de liberté.
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Un homme à la mer ; une histoire de survie et de sauvetage
John Aldridge
- JC Lattès
- 25 Avril 2018
- 9782709658683
Le 24 janvier 2013, en pleine nuit, au large des côtes de Long Island, John Aldridge tombe à l'eau pendant que son associé, Anthony Sosinski, dort dans la cabine de leur bateau, l'Anna Mary. Lorsqu'il sent l'eau glacée qui l'enserre, il comprend qu'il va mourir ici. " Je commence à me rendre compte qu'il serait facile de me laisser à aller, de me laisser couler. L'idée est presque séduisante. Et puis je songe : Trop de gens m'aiment, hors de question que je meure comme ça.
" Sosinski est un homme fort qui connaît ses limites : il sait combien de temps il peut travailler sans dormir, combien de pièges à Homard il peut porter, à quelle vitesse il peut les déployer. C'est un homme qui sait ce que son corps vaut. Désormais, seul dans l'océan, il tente d'utiliser cela pour combattre la peur qui le noie. Le témoignage haletant à la première personne d'Aldridge s'entrecroise avec le récit heure par heure de l'opération de sauvetage de grande envergure mise en place pour le sauver.
Comme un point dans l'eau retrace la lutte d'un homme qui tente de survivre tandis que ceux qui l'aiment s'évertuent à le ramener sain et sauf. Traduit de l'anglais par Thierry Pielat
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"Ils sont apparus une nuit. Difficile de trouver la date, c'est encore confus dans ma tête. A demi endormie, j'ai soudain vu voler devant moi d'étranges papillons noirs. Ils agitaient doucement leurs ailes, de longues ailes qui semblaient effilochées. Puis ils se sont figés, se transformant en branchages d'une armée d'arbres morts. " Quand la narratrice apprend qu'elle a un méningiome dans la tête, probablement dû aux rayons qu'elle a reçus trente ans plus tôt pour la soigner d'une maladie du sang, tout s'effondre.
Cette femme divorcée, mère de deux enfants, éprise d'un amant fantasque, et que ne quitte jamais son vieux chien, avait enfoui au plus profond d'elle-même les souvenirs de ses maladies passées, dangereux comme des déchets radioactifs... Pour elle, il y a deux mondes, celui des malades et des bien-portants : elle fera tout pour regagner le bon camp. En marge des soins qui lui sont prodigués, elle se plonge dans les carnets de son père, Jean Gutmann, disparu quand elle avait 22 ans, et avec qui ses rapports ont toujours été houleux.
En remontant la généalogie, elle se découvrira d'illustres aïeux au destin écorché, proches de Lautréamont ou encore de Kessel... De l'hôpital Saint-Anne aux souterrains du cimetière Montparnasse, des liens noués avec d'autres malades hauts en couleur à la découverte de l'étrange tribu paternelle, des échos vont se créer, des passerelles se construire. Avec, au bout de cette quête, une certitude : pour survivre, il est des dettes dont il faut s'acquitter.
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Claus von Bulow a-t-il tenté d'assassiner sa femme à l'aide de piqûres d'insuline ? Le tribunal le condamne à trente ans de prison mais il fait appel et engage un des plus prestigieux avocats américains. En quarante jours, celui-ci parvient à construire un dossier qui le fera acquitter. L'histoire a secoué les Etats-Unis.
Sunny von Bulow est dans le comma depuis dix ans ; elle était belle et angoissée, incroyablement riche. La personnalité de Claus, son séduisant mari, reste obscure, son impassibilité pendant les événements a frappé tous les esprits.
Autour de ce couple flotte le parfum de scandale qui a transformé le procès en une retentissante affaire qu'a préférée l'Amérique à ses feuilletons les plus célèbres. La fortune des intéressés, la maîtresse de von Bulow, l'abus de médicaments, les portes d'un milieu très fermé qui s'entrouvrent sur tant de luxe et de secrets, voilà qui a passionné le public.
L'affaire von Bulow est une histoire vraie et la justice s'est prononcée. Mais les héros du drame vivent dans la mémoire de millions de personnes comme ceux des grands romans qui ressuscitent une époque, un milieu, des êtres humains emportés par les passions.